Éric Bérubé : Noël en deux temps
Cette année encore le Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup (SSIRDL) a été au cœur de l’action avec plus de 800 appels, dont 375 interventions incendie. Pensons seulement aux incendies majeurs du chemin des Raymond, de la Société St-Vincent-de-Paul, de Soudure Dumont et de Place Carrier. Son directeur, Éric Bérubé, a accepté de partager avec nous «ses» Noëls.
«Deux temps, deux époques. Mes Noëls d’enfance étaient caractérisés par la tradition, les valeurs familiales et la solennité. Le soir de Noël, je devais me coucher afin de me reposer en vue de la longue nuit. À mon réveil, je pouvais déjà sentir les petits plats préparés par ma mère en vue du réveillon. En arrivant au salon, je découvrais l’arbre de Noël soigneusement décoré par mes parents et sous lequel de nombreux cadeaux suscitaient joie et émerveillement. Je m’approchais de la crèche pour voir si s’y trouvait enfin le petit Jésus. Mais pas question de toucher à quoi que ce soit ! D’abord la messe de minuit…à minuit ! Mes parents m’ont transmis le gout de la musique et chaque année j’avais hâte d’entendre le Dr Claude Michaud entamer le Minuit Chrétien. J’en avais des frissons. Personne ne pouvait chanter cet hymne mieux que lui. Le reste du temps des Fêtes se passait en famille et avec les amis.
Plus tard, mon désir le plus profond a été de transmettre ces valeurs à mes enfants. Nous avons essayé de rendre certains Noëls très mémorables. Il y a quelques années, nous avions une résidence en bordure de la forêt. Nous avions organisé une arrivée spectaculaire du père Noël en traineau. Ce dernier était décoré et deux fusées semblaient le faire avancer. Pour couronner le tout, un feu d’artifice avait alors éclaté illuminant tout la cour arrière. J’entends encore les cris de joies de mes enfants, neveux, nièces et ceux des adultes aussi ! La soirée avait été ponctuée de jeux grandeur nature qui s’étaient terminés au petit matin. Tous en conserve un souvenir impérissable. Notre rôle n’est-il pas de perpétuer ces traditions qui nous sont chères ?
En terminant, j’ai un souhait… un cadeau bien particulier à demander au père Noël cette année ! Une panne de réseau internet le soir de Noël. Juste le temps de nous faire prendre conscience de la chance que nous avons d’avoir de vraies personnes autour de nous, des personnes qui veulent nous parler, nous témoigner de l’affection et nous transmettre de merveilleux souvenirs… Qui se logent droit au cœur...pas sur Facebook. Joyeuses Fêtes !»
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