Guillaume Bastille vise les Mondiaux
D’ici là, l’athlète de 26 ans devra participer aux deux prochaines Coupes du Monde. Ces compétitions seront présentées, à compter du 3 février, à Moscou, en Russie, et à Dordrecht, aux Pays-Bas.
Les quatre premières places de l’équipe canadienne en vue des Mondiaux sont occupées par Charles Hamelin, Olivier Jean, Michael Gilday et Liam McFarlane. Un seul poste est disponible et le choix final entre quatre patineurs sera fait après la Coupe du monde à Dordrecht.
« C’est une étape à passer pour savoir qui va être le cinquième patineur, a mentionné Bastille, qui a terminé au cinquième rang lors des essais canadiens à la mi-janvier. Les entraîneurs et le comité de haute performance vont évaluer nos résultats, surtout nos performances au relais. Donc, ça va être là-dessus que je vais devoir obtenir les meilleurs résultats afin d’être choisi. »
Améliorer sa technique
Réputé pour connaître ses meilleures courses dans les longues distances, Guillaume Bastille est surpris de ses résultats au 500 mètres cette année. À la Coupe du monde à Saguenay en octobre dernier, il avait remporté une médaille d’argent sur cette distance. « C’est loin d’être dans mon habitude. Il y a beaucoup de choses que j’aie améliorées, dont mon positionnement, a-t-il indiqué. C’est intéressant de voir que ça commence à payer. »
Le médaillé d’or aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010 se considère comme un athlète en forme, mais veut toujours améliorer sa façon de courser. Le patineur désire continuer à travailler là-dessus dans les compétitions cet hiver.
« Dans notre sport, pour aller plus vite, il y a la forme physique, mais aussi une grosse partie est la technique, a dit Bastille. Depuis au moins un an, j’essaie d’améliorer ma vitesse de pointe. Ça l’a un peu débloqué en début de saison. »
« Il reste encore à combiner les nouveaux atouts que j’aie développés durant l’été pour les transférer sur toutes les distances, a-t-il ajouté. L’objectif est de réussir à atteindre une plus grande vitesse de pointe et de les utiliser au bon moment. Dans le futur à moyen et courte terme, c’est vraiment bon signe les améliorations qu’on a vues. »