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Ce pourrait être si simple

durée 2 février 2025 | 17h49
Pierre Lachaîne
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
Pierre Lachaîne

Ce pourrait être si simple

 

Le 27 janvier 2025, le monde commémorait le jour de la libération d’Auschwitz-Birkenau. Chaque année, le 27 janvier, nous soulignons le jour de la libération de ce camp de concentration et d’extermination nazi dont ce fut le 80e anniversaire cette année. Nous avons entendu des témoignages émouvants de survivants et de survivantes qui se font un devoir de nous rappeler un des aspects les plus sombres de la nature humaine. Chaque année, nous répétons : PLUS JAMAIS, PLUS JAMAIS. Nous répétons ces mots depuis quatre-vingts ans. Cette année, presqu’en parallèle avec l’évènement, une vague humaine formée par des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants marchaient vers Gaza dans l’espoir d’y retrouver un signe, une forme de vie, un souvenir. Mais rien, rien que des champs de ruines, des amas de gravats entassés çà et là avec peut-être des cadavres ensevelis… nul ne sait. Des guerres font rage un peu partout sur le globe entraînant des milliers de morts et cela sans que rien ni personne n’y change quoi que ce soit. Sommes-nous faits pour nous entretuer? N’y a-t-il personne ou d’organisation de quelconque juridiction qui puisse siffler la fin des hostilités? Ne serait-ce que pour prendre le temps de se regarder dans le blanc des yeux et dire : Eh! Oh! Nous avons déjà joué dans ce film-là et ça n’en vaut pas le coup.

 

Terriblement naïf me direz-vous, oui, sans doute. Il semble que nous soyons incapables de trouver le point commun qui existe entre nous. Entre les humains que nous sommes, outre le fait d`être relativement semblables. Il doit bien y avoir un point qui nous relie. Un fil conducteur, un fil signifiant quelque chose d’essentiel, une sorte de fil conduisant une étincelle, une lumière de vie, une source d’énergie compatible que nous aurions tous en chacun de nous ou une toute petite marque enfouie quelque part dont nous aurions perdu la trace?

 

Quelqu’un s’est-il déjà lancé dans l’aventure À LA RECHERCHE DE LA MARQUE PERDUE?

 

S’il n’existe pas de lien spirituel, émotif ou appelez ça comme vous voudrez, il n’existerait alors que l’instinct de survie? Lequel, vous en conviendrez, peut prendre différentes formes selon la situation.

 

C’est un brin déprimant, j’en conviens.

 

Avouez que cette guerre commerciale qui a officiellement commencé hier n’est pas de nature à nous remonter le moral. Voici qu’un homme sans empathie, président du pays le plus puissant de la planète vient de décréter qu’il a la mission divine de redonner aux États-Unis une place dorée. Et cela coûte que coûte…

 

Et l’humain dans tout cela? Humain, vous avez dit humain? Connais pas…

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