Denis Coderre au PLQ
François Drouin
Dans la grosse Presse ce matin, on apprend que Denis Coderre lorgne maintenant la chefferie du Parti libéral du Québec (https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-01-10/denis-coderre-lorgne-la-direction-du-plq.php). Ça va si mal que ça au PLQ ?
L’ancien maire de Montréal a connu un passage difficile à la tête de la métropole. Les Montréalais ne l’ont pas oublié et n’ont pas cru son chant des sirènes sur l’homme nouveau qu’il était. Deux fois plutôt qu’une, ils lui ont préféré Valérie Plante.
L’image que je retiens de Denis Coderre, c’est sa rencontre avec le pape François, à qui il a cru bon offrir sa biographie (https://www.lesacdechips.com/2022/07/29/denis-coderre-a-rencontre-le-pape-et-lui-a-donne-son-livre). Seigneur ! Et c’est le cas de le dire.
Denis Coderre est un vieux politicien, usé, qui me semble consacrer ses principaux efforts à nous convaincre qu’il a changé. Il l’a fait en 2003. Il l’a fait aussi après, dont en 2020/2021. Une transformation spectaculaire, mais la nouvelle couche de vernis s’est rapidement fissurée laissant entrevoir le «bon vieux Denis». Pourtant, il n’avait ménagé aucun effort pour nous convaincre.
Le Denis Coderre nouveau n’a pas été un grand cru, et il s’est avéré au moins aussi acide et trouble dans sa transparence que l’ancien. La chronique du 2 juin 2021 de Patrick Lagacé de La Presse est éloquente (https://www.lapresse.ca/actualites/2021-06-02/les-mensonges-de-denis-coderre.php).
Voilà donc que l’ex-député fédéral lorgnerait la chefferie du PLQ. Après le fiasco du pénible passage de Dominique Anglade, le Parti libéral du Québec en est-il rendu là ? Le principal projet de Denis Coderre dans les 25 dernières années c’est quoi ? Tenter de nous faire croire qu’il avait changé ? Encore et encore. J'imagine qu'il compte mettre cette expérience à profit et tenter de nous convaincre que le PLQ aussi a changé.
Pauvre Parti libéral du Québec.
1 commentaires
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Le retour à la vieille politique de petits mononcles.
Denis Coderre incarne à lui seul tout ce qu'il y a de plus détestable en politique.
L'arrogance, la suffisance, la partisannerie malsaine et le retour du boys club.
Pour le PLQ l'avenir est clairement dans le rétroviseur si ils y vont avec Denis Coderre.