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Quand Desilets rencontre Jasmin

durée 12 août 2024 | 09h47
François Drouin
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin

Qu'on en commun Antoine Desilets et Judith Jasmin ? Ils sont deux icônes du journalisme québécois et canadien. Le premier à titre de (génial) photographe, la seconde comme pionnière du journalisme électronique et première femme grande reporter.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a reconnu leur apport indéniable à notre profession et a nommé ses plus prestigieux prix à leur mémoire.

Les prix Antoine-Desilets sont remis aux meilleures photos journalistiques de l'année, qu'elles soient de reportage, de sports ou de culture. Il est rare qu'un lauréat ne soit pas photographe à temps plein. C'est ce que j'ai réussi en 2014.

Les prix Judith-Jasmin sont destinés à la crème des reportages dans diverses catégories, notamment celles des médias locaux et régionaux, format court ou long.

Il est là l'exploit d'Andréanne Lebel, être nominée tant pour un prix Desilets que Jasmin. De mémoire, c'est une première. C'est exceptionnel.

Je l'écrivais tout juste avant de partir en vacances en juillet dernier, Andréanne «remportera un prix Antoine-Desilets, plus tôt que tard. Et si un jour, elle met la main sur un prix Judith-Jasmin, je ne serai pas surpris.»

Je ne suis pas devin.

Pourquoi ?

D'abord parce que mon affirmation repose sur l'excellence de son travail, parce qu'elle s'inscrit comme une véritable journaliste qui ne se contente pas de «sortir» la nouvelle, mais parce qu'elle la traite, avec rigueur. Mais aussi parce qu'elle le souhaite. Ne sous-estimez jamais la force de volonté de cette femme... ni de son talent.

Elle est finaliste, pas encore lauréate. Mais elle vient déjà d'ajouter une page au chapitre de l'histoire du journalisme bas-laurentien. Elle ne s'arrêtera pas là.

Vous dire comment j'en suis fier... J'ai recruté Andréanne comme stagiaire en pleine salle de classe au Cégep de Rivière-du-Loup. Je l'ai ensuite recruté comme journaliste à la fin de ses études universitaires, convaincu que son potentiel était à des années-lumière des promesses qu'elle montrait déjà. Je l'ai vu faire ses premiers pas en photojournalisme, en journalisme d'enquête. Je l'ai vu prendre son erre d'aller, se mettre en mode écoute, absorber tout ce qui pouvait enrichir son travail et je l'ai vu prendre son envol.

Et le plus beau ? Ce n'est que le début.

Le Bas-Saint-Laurent est privilégié de compter sur une photojournaliste de sa trempe.

Cette nomination rejaillit sur l'ensemble de l'équipe d'Info Dimanche. Une équipe composée de Marc-Antoine Paquin dont la qualité de plume est sans égale dans la région. Personne n'a son sens de l'écriture, personne. Il y a Lydia, notre jeune journaliste dont la passion, et l'ambition sont deux solides atouts. Et finalement, Alyson Théberge, vidéojournaliste et chroniqueuse web, qui partage de grandes ambitions, tant en journalisme qu'en production vidéo. 

Je suis choyé. Aucun média ne repose sur une équipe aussi dévouée, dédiée et professionnelle. Tu parles d'un beau lundi pour revenir au travail. #joie

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