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L’analphabétisme d’aujourd’hui

durée 12 février 2015 | 21h16

Dans les colonies, françaises, anglaises ou espagnoles, un bon moyen de garder le pouvoir était de ne pas éduquer les gens, les colonisés. Quand on ne sait pas lire les lois, ni même écrire son nom dans la langue dominante, difficile de changer les choses d’un point de vue légal. D’où les révoltes, d’où le sang.

L’économie est une science méconnue. Pourtant, le monde tourne à son rythme. On a l’impression que ceux qui finissent par en saisir les enjeux (à part disons Gérald Fillion) disparaissent dans ses méandres et ils deviennent à leur tour des gardiens du secret.

La dette, la cote de crédit des pays, les subventions, le chemin d’un dollar de nos taxes. Les banques? Comment leur système est vraiment géré et que font-ils de tous leurs (nos?) profits?

Ma courte expérience m’a appris que, dès lors qu’on s’attarde à fouiller un sujet, tout peut devenir intéressant.

Serait-ce le temps de s’éduquer en masse, d’en apprendre autant que ceux qui parlent le langage qui, quelque part, nous impose sa vision.

Parce que le temps qu’on donne en travaillant, même si on aime son travail, il ne nous sera jamais rendu. On travaille d’abord pour gagner de l’argent. Si on nous la vole plus haut, c’est quelque part notre temps, notre énergie qu’on vole.

Le sujet touche aussi, surtout, les gens des régions. Comment l’argent est redistribué dans le dernier budget du gouvernement? A-t-on ici notre juste part?

Pas mal de questions hein.

Il n’est jamais trop tard pour apprendre à écrire, à compter aussi, bref : à parler la langue du pouvoir.

 

 

 

 

 

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