Le 1er octobre, Journée internationale des aînés
Sarah Ouellet
L’actualité médiatique nous présente quotidiennement des informations qui nous touchent de près ou de loin. Les journalistes réalisent un travail incroyable en rapportant et en vulgarisant des situations qui permettront aux citoyens que nous sommes de les associer à notre réalité ou à nos intérêts.
Les événements thématiques sont rarement traités comme une nouvelle ou un élément important d’information. Le public cible étant plus restreint, les médias en parlent peu. Pourtant, il y a des événements, comme la Journée internationale des aînés, qui devraient être présentés avec plus d’emphase.
Ce sont les Nations unies qui, en 1990, ont proclamé le 1er octobre comme étant la Journée internationale des aînés afin de sensibiliser la population au respect de leurs droits fondamentaux. Selon l’information publiée sur le site Web des Nations unies, « le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus dans le monde devrait plus que doubler, passant de 761 millions en 2021 à 1,6 milliard en 2050. » Plus près de nous, au Bas-Saint-Laurent, certaines de nos MRC comptent le nombre le plus élevé de personnes âgées au Québec.
Leur contribution à la société est immense. Ce sont les personnes aînées qui font le plus de bénévolat. Elles sont aussi souvent proches aidantes pour leurs conjoints ou leurs enfants. Elles s’impliquent dans des événements, elles sont présentes pour les petits-enfants, elles occupent des emplois à temps partiel.
Il est important que leur environnement leur permette de rester actives afin de maintenir leur qualité de vie et leur santé, autant physique que mentale. Il faut savoir reconnaître leur valeur, pas seulement en considérant ce qu'elles ont accompli dans leur passé, mais en leur offrant la possibilité de continuer à faire partie intégrante de cette société.
Le 1er octobre, les médias devraient présenter des reportages, des témoignages, des images de personnes aînées qui nous entourent. Leur permettre de présenter leur quotidien, les entendre expliquer leur réalité, leur donner la parole, tout simplement.
Car je trouve ça pas mal incohérent qu’on prenne le temps d’écouter Phil la marmotte le 2 février, mais qu’on donne si peu de temps d’antenne à mes voisins de 85 ans, autonomes, indépendants, en santé et avec un nombre impressionnant d’anecdotes à raconter…