Se lancer la première motte
Les deux « polémiques » de la semaine dernière: Christian Bégin qui utilise un langage douteux à l’encontre d’un parti politique et Pierre Karl Péladeau qui demande une toune en français à un groupe qui n’en chante pas, m’ont rappelé cette bonne vieille phrase de Jésus le Christ : que celui n’a jamais pêché lui lance la première pierre (voir contexte dans La Bible).
La version motte de neige reste plus légère.
Trouver quelqu’un qui n’a jamais dit de gros mots en parlant d’un parti politique, peu importe lequel, est aussi difficile que de trouver un stratège politique qui s’intéresse à ce que les gens disent sur les réseaux sociaux.
Ma théorie est la suivante : Monsieur Bégin avait un discours de prêt, mais le gars qui est passé avant lui a dit son speech presque qu’intégralement. « Pas grave, je vais improviser… » Un homme de théâtre (et un excellent, avouons-le) comme lui en a vu d’autres. Mais voilà… c’est sorti tout seul.
Ai-je déjà dit le même genre de phrase? Certainement, et bien pire. Devant une caméra? Bon peut-être pas, mais quand même…
Les chansonniers de partout au Québec ont dû rire un bon coup en voyant certaines personnes se révolter contre la « demande » de Monsieur Péladeau. Allez… qui n’a pas, un tantinet imbibé d’alcool, été voir Eric Guay un soir vers minuit pour lui demander «Le vieux du bas du fleuve»?
Ai-je déjà demandé cette chanson par une heure tardive quelque part dans un débit de boisson? Non pas elle... mais d’autres injouables oui.
Que celui ou celle qui n’a jamais fait pire leur lance la première motte.
Non? Ben voilà. C’est peut-être pour ça qu’il y autant de neige à terre!
3 commentaires
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TRÈS rafraichissant, enfin! Vous venez de vous élever au-dessus de la foire!