Même en bas
Il y a une tendance qui persiste à savoir de quel côté se dirigeront les indécis dans l’échiquier politique québécois. La meilleure façon de les faire pencher de « notre » côté est souvent de s’aliéner une partie marginale de l’électorat (qui ne votera jamais pour nous de toute façon) pour s’allier la fameuse « majorité silencieuse ».
En étant ferme devant les « rebelles », on s’attire à coup sûr un appui, toujours silencieux, vaste qui nous fait passer pour ferme et en contrôle de la situation. Le but est de passer pour apte à régler les ennuis, quitte à inventer les dits ennuis. On connaît la chanson.
Pis est plate.
On en a eu la preuve ici avec l’histoire du port. Qu’on soit pour ou contre le projet de TransCanada, difficile de nier l’apport au débat des mouvements citoyens et de certains acteurs du milieu écologiste. Il faut être de mauvaise foi pour les accuser de prêcher pour leur paroisse et contre l’économie.
Parce qu’on a beau penser ce que l’on veut, avec les derniers discours d’Obama sur le pétrole de l’Alberta, ceux qui étaient en faveur du projet on dû avaler leur café de travers. C’est pas exactement comme quand un gars en puncho te dit que c’est mauvais pour les bélugas quand le président des États, les Rois de l’huile, trouve lui-même que l’or noir de Fort McMurray est douteux.
Comme un alcoolique qui refuse une Bud light lime. Nah…
Obama a d’ailleurs fait reculer le chômage d’une façon spectaculaire dans les dernières années. Il ne doit pas être contre l’emploi tant que ça.
Les écologistes donc, les citoyens engagés, ne le font pas pour eux. La plupart sont des pères et des mères de famille qui ont à cœur l’avenir de leurs enfants et de la planète. Personne ne les paye pour aller manifester et pour dire leur opinion. Ils sont juste actifs, pas passifs devant tout ce qui arrive.
Les mouvements qui se lèveront ce printemps seront réprimés par les directeurs de communication des partis politiques dans le but mentionné plus haut.
Les indécis silencieux. Ceux qui parlent avec leur crochet une fois par 4 ans. Ça nous les prend.
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