La même ville partout
On apprenait aujourd’hui que la ville de Rivière-du-Loup autorise la venue d’une chaîne de vente d’aliments en vrac.
Un commerce local qui œuvre dans le même domaine (en plus d’un autre qui était à Cacouna et qui a toujours des projets en ville (aux dernières nouvelles)) existe déjà. On sait qu’IGA s’est lancé dans le vrac aussi dernièrement.
Le problème que je vois est le suivant : nous sommes en train de devenir une ville comme les autres. Les chaînes nous envahissent. Quelle est la différence entre acheter dans un commerce local et acheter dans une chaîne? Le profit, le vrai, pour les entrepreneurs, s’en va ailleurs. Ils doivent remettre un pourcentage (souvent indécent) au siège social contrairement aux entrepreneurs de chez nous qui réinvestissent ici.
On a des villes en format copier-coller maintenant. Elles sont toutes pareilles.
Le jour où une ville se lèvera pour encourager les entrepreneurs locaux et baliser les chaînes qui viennent s’implanter au détriment de ce qui fait notre unicité, les choses vont commencer à vraiment tourner de notre côté.
Je sais bien, on n’arrête pas le « supposé » progrès. Et pourtant. Imaginez une ville où chaque commerce ne se retrouverait que là. Une ville où chaque commerce est unique et ne se trouve nulle part ailleurs.
Ce serait trop beau.
En faisant comme les autres, on finit comme les autres.
En attendant, encourageons ceux qui réinvestissent vraiment chez nous.
15 commentaires
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Oui une saine compétition c'est bon pour l'acheteur, mais je préconise que des oranges se démarquent entre elles qu'avec des bananes.Des multinationales contre des gens qui osent relever ce défi d'affaires, la marge est immense et incomparable. Pouvoir d'achat plus fort égale prix moins élevés peut - être, mais au prix du capitalisme, moi je ne vois pas l'intérêt. Notre conseil de Ville devrait regarder pour un genre inexistant ici, et pas en restauration surtout, déjà trop pour y survivre et offrir de bons salaires à ces travailleurs. Pour moi LE VRAC restera mon endroit pour le service personnalisé, leurs prix qui battent ceux sur le Web et pour saluer l'audace de Monsieur Lévesque.
Il y a eu aussi Péchés Mignons au centre commercial pour laisser la place à Laura Secord. ..
Quand le VanHoutte s'est installé tout le monde a dit : «C'est la fin du Café du Clocher, c'est la fin du Café L'Innocent.» Pourtant, non.
Le Boston Pizza n'a pas duré un ans.
Continuez d'aller chez les commerçants locaux. Si le magasin de bulk barn n'est pas assez rentable, il ne durera pas.
Ex: Le Wal-mart de RDL a attirer beaucoup de gens du N.B. au centre commercial et dans les commerces de la ville.