L’Hôtel de la plage situé au 507, route du Fleuve, soit en plein cœur de Notre-Dame-du-Portage, a été complètement détruit par les flammes samedi. Un violent incendie, qui s’est déclaré vers 9 h 10, a complètement rasé la construction qui remonte au début du siècle et qui a débuté ses opérations en 1915.
Il ne reste plus que des ruines et des cendres sur le site qui hébergeait jusqu’alors un hôtel de trois étages construit par Stanislas Boucher, constructeur de bâteau, hôtelier et peintre.
Des travaux effectués à la toiture de l’hôtel seraient à l’origine du sinistre. « Une petite torche a été utilisée pour chauffer le goudron pour attendrir et finaliser les travaux. Le feu a pris dans la structure et s’est rapidement propagé », raconte le directeur de la régie intermunicipale Kamloup, Yvan Rossignol.
C’est l’un des trois copropriétaires qui effectuait les travaux et qui a tant bien mal tenté d’éteindre les flammes avant l’arrivée des pompiers. À leur arrivée, les pompiers de la régie Kamloup ont eu de la difficulté à rejoindre le foyer de l’incendie. Fragilisé par les flammes, le plancher menaçait de s’effondrer sous leur poids.
Avec la chaleur et l’humidité, le centre du village s’est retrouvé dans un brouillard d’eau et de fumée. Il était parfois difficile de voir à quelques mètres devant soi. La circulation a été déviée jusqu’en fin de journée. Les restes calcinés de l’Hôtel de la plage ont ensuite été jetées à terre par mesure de sécurité. Encore dimanche, malgré la pluie froide, de la fumée s’échappait des ruines.
Rencontrée sur place, la mairesse de Notre-Dame-du-Portage, Nathalie Tremblay, était atterrée de voir partir en fumée un pan de l’histoire du village. « C’est une construction en bois, un immeuble d’époque qui brûle. Tout est d’époque, les meubles, les chaises… C’est tellement dommage »
Notre-Dame du Portage
Notre-Dame du Portage
Les pompiers ont dû faire face à un épais brouillard d’eau et de fumée. La chaleur du brasier et le froid du vent n’ont pas contribué à les aider.