Le 22 février 2017
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infodimanche
ACTUALITÉ
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
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En novembre 2013 lors de l’élection du nouveau
conseil, la population a élu un maire avec six con-
seillers (aucun fonctionnaire était éligible à ce
scrutin). Tous les citoyens étaient tannés de la
gestion du conseil précédent et espéraient un
avenir meilleur et une écoute du conseil qui
venait d’être élu. Quatre années ont passé et
qu’en est-t-il? Le constat que l’on se doit de faire
aujourd’hui n’est pas trop reluisant.
Si on revient sur certains faits passés, nous
n’avons pas grande réponse, d’autant plus que
l’on a un maire qui boycotte nos réseaux radio-
phoniques régionaux. Et qui plus est, nous ne
pouvons même pas commenter de façon positive
ou négative les faits et gestes du conseil en réu-
nion publique. Pour une équipe qui se voulait à
l’écoute de ses citoyens… pas fort. La gestion de
nos nids de poules…? Le rétrécissement de nos
rues à différents endroits de la ville…? La réfec-
tion de nos rues… oups c’est vrai en cette année
électorale on a trouvé du budget…? L’entretien de
notre Pointe au grand complet pas juste le bout
du quai…? Prendre deux ans pour refaire l’inté-
rieur de l’hôtel de ville…? Engager un agent des
communications, juste parce que notre maire ne
veux ou ne peux parler…? Intenter une poursuite
contre des acteurs locaux de notre économie,
dans le sport en plus…? Faire intercepter des
citoyens à la sortie d’une réunion du conseil dans
le but de les intimider parce qu’ils questionnent
un peu trop, mais ils sont la voie du peuple…?
Je peux comprendre qu’il y a des règles de
fonctionnement, qu’il peut y avoir des choses qui
ne peuvent être discutées publiquement à cer-
tains moments donnés, mais que les conseillers
ne soient au courant de certains dossiers qu’à la
dernière minute ou que ça prend l’intervention
des journalistes pour avoir l’heure juste c’est pas
trop normal. Les non élus en mènent un peu trop
large et dirigent notre conseil; faudrait peut-être
élire nos fonctionnaires au lieu d’un conseil?
Le rôle de notre conseil se doit d’être à
l’écoute des citoyens et d’aller dans le sens que
la population lui demande d’aller et non le con-
traire comme présentement. Par la suite nos
fonctionnaires travaillent sur les demandes du
conseil. Que la loi nous oblige à avoir un direc-
teur général, un directeur de services, un direc-
teur de développement économique, un direc-
teur… un directeur… un directeur et un directeur
du directeur… ça ne donne pas plus de pouvoir à
ces dits fonctionnaires. Si la job ne leur plait pas
qu’ils se présentent aux élections et le peuple
décidera.
Novembre 2017 sera le temps de trouver
quelqu’un qui veut travailler avec ses citoyens
et surtout être à l’écoute. Nous avons le privilège
d’être en pays démocratique et Rivière-du-Loup
en fait partie, donc à tous les citoyens qui
sont déçus il est temps de se préparer pour
l’automne si on ne veut pas être déçu encore
quatre ans.
Je terminerai en remerciant MM. Frénette,
Dionne, Levasseur et les autres qui s’impliquent à
chaque réunion du conseil pour essayer d’avoir
des
réponses
pour
les
citoyens.
Malheureusement ils font cavalier seul car les
gens critiquent mais ne s’impliquent pas, au
moins donnons leurs notre appui à l’occasion. En
novembre allons dire très fort par un vote massif
notre désaccord à ce qui se fait depuis quatre ans
et trouvons dans notre ville des gens qui pour-
raient bien nous représenter et surtout écouter et
être capable de parler…
Un citoyen déçu parmi tant d’autres,
Gilbert Michaud
Rêver Rivière-du-Loup en 2017...
Avec Yoann Palacio, Info Dimanche opte pour
un style de caricature minimaliste, plus mature,
drôle, satirique ou comme c’est le cas cette
semaine, plus touchante. Majoritairement en noir
et blanc, les illustrations se retrouveront à cha-
que deux semaines dans notre page Opinion du
lecteur.
«Je suis originaire du sud de la France (pas loin
de Marseille), j’ai toujours adoré la bande dessi-
née et j’ai toujours dessiné depuis que je suis né.
Mon idole est le regretté Gotlib, qui nous a quit-
tés en 2016. Il a créé le magazine «d’humour et
bandes dessinées» Fluide Glacial, qui est une
référence pour moi. J’adore aussi Quino, le dessi-
nateur argentin connu pour la série Mafalda,
Franquin, mais aussi des non-dessinateurs,
comme l’humoriste Pierre Desproges», raconte
Yoann.
Ce dernier s’est installé au Québec en 2011, un
rêve de jeunesse, et il est résident permanent
depuis 2013. «Je suis venu directement au Bas-
Saint-Laurent par amour pour ma blonde et pour
la région», raconte celui qui s’est vu confier carte
blanche pour ses illustrations.
Récemment, Yoann Palacio a collaboré au
Blogue du citoyen, ainsi qu’à la Rumeur du Loup.
Musicien chevronné, il maitrise aussi bien les
baguettes de sa batterie que ses crayons.
L’ISOLEMENT
Pour cette première semaine, Yoann présente
une image à la fois forte et sensible. Il a choisi
d’illustrer l’isolement du militaire. Yoann a fait
siens les maux de ces femmes et de ces hommes
partis servir leur patrie à l’étranger et confrontés
à une réalité troublante. Une illustration qui fait
écho aux mots de Myriam Courbron et à un vété-
ran des Forces armées (textes à lire en pages 5,
6 et 7).
Dans l’œil de Yoann Palacio
Yoann Palacio
•
[email protected]FRANÇOIS DROUIN
L’équipe d’Info Dimanche est heureuse
d’accueillir dans ses rangs et de vous
présenter un nouvel illustrateur, Yoann
Palacio. Résident de L’Isle-Verte, auto-
nome, Yoann vous proposera dans un style
différent, à la fois moderne et épuré, son
regard sur notre actualité. Un nouveau
nom, un nouveau ton, un nouveau trait de
crayon.
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.
Le Réseau d’information sur les municipalités
accueille avec prudence le projet de règlement de
la Ville de Rivière-du-Loup visant à encadrer les
périodes de questions lors des séances du conseil
municipal. Par voie de communiqué, le Réseau a
accordé à la Ville qu’il était «devenu clair que cer-
taines balises étaient justifiables afin de maintenir
un certain climat de respect au conseil», mais il
s’insurge également contre l’article 8 du projet de
règlement qui permet au maire Gaétan Gamache
de juger une «question irrecevable», sous certai-
nes circonstances. Cet article stipule qu’une ques-
tion irrecevable est «précédée d’un préambule
inutile, est fondée sur une hypothèse, comporte
une argumentation ou une expression d’opinion,
suggère la réponse demandée, peut susciter un
débat par sa formulation, porte sur un cas privé
ou une situation personnelle ou enfin si la
réponse exige ou constitue une opinion profes-
sionnelle ou une appréciation personnelle».
L’encadrement de la période de questions «accueillie avec prudence»