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Le 15 novembre 2017
DOSSIER
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«Nous souhaitons faire de la sensibilisation.
Nous ne sommes pas des enquêteurs, quand une
femme qui a vécu une agression en parle, il faut
l’écouter et la croire, ne pas la remettre en ques-
tion», souligne l’intervenante Nathalie Pelletier.
Le Centre d’aide et de lutte contre les agres-
sions à caractère sexuel du KRTB (CALACS) offre
de l’aide directe aux victimes et s’engage dans la
lutte en faisant de la sensibilisation dans diffé-
rents milieux, dont les écoles. «Souvent, les victi-
mes ont peur que cela se sache. Dénoncer, c’est
une chose, mais il faut aussi aller chercher de
l’aide. Il n’y a pas de petites ou de grosses agres-
sions. L’empreinte laissée dépend toujours de la
personne qui l’a vécue», souligne Manon St-Jean.
Les demandes et interventions sont traitées de
manière confidentielle par les intervenantes.
Depuis la vague de dénonciations qui a tou-
ché Éric Salvail et Gilbert Rozon, entre autres, de
nouvelles demandes d’aide se sont ajoutées au
CALACS. «On espère que cette fois-ci les mentali-
tés vont changer. Nous n’avons pas à se dire que
c’est banal de se faire pogner les fesses dans la
rue, par exemple, c’est une agression aussi. On
veut du réel changement. Certaines personnes
avec qui nous avions des suivis nous ont rappe-
lées après avoir vu ces histoires d’agressions
dans les médias, certains souvenirs remontent,
elles se questionnent. C’est un travail en continu
pendant plusieurs années», souligne Mme St-
Jean.
La chaine de solidarité symbolisée par des
trombones vise aussi à encourager les témoins
de gestes ou de paroles répréhensibles à jouer un
rôle actif. «Les témoins ont aussi une responsabi-
lité, ils ont le pouvoir d’intervenir, plutôt que de
mettre la pression sur la personne qui doit
dénoncer. Si les témoins ne parlent pas, l’agres-
seur a l’impression d’être intouchable, dans une
dynamique d’abus de pouvoir. C’est l’inverse que
l’on veut», précise Mme
Pelletier.
Les deux interve-
nantes du CALACS sou-
haitent dénoncer et
mettre fin à la culture
du viol. «Les victimes
vivent de forts senti-
ments de honte et
de culpabilité,
alors qu’il faut
redonner à l’agres-
seur sa responsabilité
pour les gestes qu’il a
commis. La culture du viol, c’est de dire aux victi-
mes qu’elles auraient dû s’habiller autrement, de
blâmer leurs actions ou de leur dire de ne pas
sortir le soir, en mettant tout sur leur faute. C’est
le contraire. L’agresseur est responsable de ses
gestes», soutient Mme St-Jean.
PAR CETTE CHAINE DE SOLIDARITÉ, LES
PERSONNES QUI LA PORTENT S’ENGAGENT À :
• Croire les victimes et adopter des attitudes
aidantes quand elles reçoivent un dévoilement
d’agression à caractère sexuel.
• Exprimer leur désaccord lorsqu’elles entendent
des propos banalisant la violence sexuelle.
• Intervenir immédiatement lorsqu’elles sont
témoin d’intimidation, de harcèlement ou tout
type d’agression à caractère sexuel.
• Appuyer les luttes menées dans la région contre
la violence sexuelle et soutenir le CALACS.
• Revendiquer l’éducation à la sexualité comme
moyen essentiel de prévenir les agressions à
caractère sexuel.
Il est possible de contacter le CALACS du
KRTB, qui est situé au 5, rue Iberville au 418-816-
1232 ou par courriel au
[email protected].Les
intervenantes se déplacent également partout
sur leur territoire au besoin.
Grande chaine de solidarité contre la violence sexuelle
Nathalie Pelletier et Manon St-Jean, intervenantes au
CALACS du KRTB.
PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Un vaste mouvement se met en place par-
tout au Québec permettant de renforcer la
lutte aux violences sexuelles. Avec la
vague de dénonciations propulsée par
#moiaussi, les victimes brisent le silence,
et les intervenantes du Centre d’aide et de
lutte contre les agressions à caractère
sexuel du KRTB Manon St-Jean et Nathalie
Pelletier encouragent la population à créer
une grande chaine de solidarité, symboli-
sée par des trombones.
Une opération 100 a été déclenchée
jeudi soir en fin de soirée, entre Saint-
Simon et Trois-Pistoles après qu’une automo-
biliste ait communiqué avec la Sureté du
Québec croyant avoir été pointé par une arme
à feu par un autre automobiliste. L’opération
menée par les policiers de la MRC des
Basques s’est conclue par l’arrestation de
deux mineurs sans qu’il y ait d’arme à feu en
jeu.
«Il pourrait s’agir de cas de rage au volant,
l’appelante a cru que l’automobiliste l’avait visé à
la pointe d’une arme à feu. À partir de ce
moment, nous n’avons pas le choix d’intervenir et
une opération 100 a été déclenchée. Après avoir
retracé le véhicule, les policiers ont procédé à
l’arrestation de deux mineurs.
Mais il n’y avait pas d’arme», précise la ser-
gente Christine Coulombe. Les deux adolescents
ont été interrogés au poste de Trois-Pistoles
par les policiers pour finalement être relâchés
avec promesse de comparaitre par voie de som-
mation.
Rage au volant: opération 100 dans les Basques
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