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Un trajet écourté pour le Chemin de Saint-Rémi

durée 21 juin 2017 | 13h26
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Le Chemin de Saint-Rémi, la version québécoise et sans prétention du célèbre Chemin de Compostelle, permet désormais un pèlerinage de Saint-Adrien (Estrie) à Saint-André-de-Kamouraska. Les municipalités des régions de Rivière-du-Loup et du Témiscouata ont été amputées, tout comme celles de la Gaspésie, en raison d’un manque d’achalandage.

    Lancé avec beaucoup d’enthousiasme en 2016, le Chemin de Saint-Rémi n’aura donc pas atteint, à sa première année d’existence, les grandes attentes de ses instigateurs. Près de 250 marcheurs, adeptes de la marche longue durée, ont emprunté les sentiers en 2016, mais ils n’ont été que 12 à parcourir la totalité des 800 km offerts.

    «Avec l’expérience de l’été dernier, nous avons réalisé qu’il fallait se donner du temps. Beaucoup d’amateurs parcourent le Chemin par sections. En commençant au départ, ils sont peu nombreux à se rendre au-delà de Rivière-du-Loup», a expliqué le promoteur Stéphane Pinel.

    Dans sa version intégrale, le Chemin de Saint-Rémi passait notamment par les municipalités de Saint-Antonin, Saint-Modeste, Saint-Épiphane, Saint-Paul-de-la-Croix, Saint-Clément, Saint-Cyprien et Sainte-Rita.

    «C’est certain que tout le monde est un peu déçu de la situation. On espérait tous que le Chemin connaisse un grand succès dès sa première année, mais je crois qu’il faut se donner du temps. Il faut continuer d’en parler et d’en faire la promotion.»

    Malgré les changements au trajet, le Chemin de Saint-Rémi garde la même vocation, estime M. Pinel, soit «d’offrir un parcours de marche qui permet de vivre une démarche personnelle dans un environnement où la passion de vivre y est bien présente».

    CONSTANTE ÉVOLUTION

    Dans les derniers jours, des municipalités du Kamouraska ont fait des reproches aux promoteurs, et ce, même si elles font toujours partie du passage. Elles auraient aimé être consultées en raison de leur participation financière dans le projet.

    En effet, en 2014, les municipalités ayant adhéré au Chemin de Saint-Rémi avaient déboursé un montant de 1 000 $, ce qui comprenait une cotisation à la CITQ, le balisage des sentiers et la création du site Internet.

    En réaction, Stéphane Pinel s’est voulu rassurant. «Ce n’est qu’un début pour le Chemin. Le projet est en constante évolution et il n’est pas du tout exclu que le parcours soit rouvert jusqu’à Saint-Florence dans le futur», a-t-il assuré.

    Dans son trajet modifié, le Chemin de Saint-Rémi passe maintenant par 28 municipalités. Toutes les informations nécessaires sont d’ailleurs disponibles sur le site Web.

     

    commentairesCommentaires

    1

    • PB
      Pierre belanger
      temps Il y a 7 ans
      Que de beaux et laborieux efforts des 2 promoteurs.tout un défi et seulement leur passion à pu arriver à faire la première année. Rien n'empêche que le projet peut se poursuivre au cours des prochaines années.bravo Louise et Stéphane.
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