Chefferie du Parti libéral du Québec
Charles Milliard de passage à Rivière-du-Loup
Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Charles Milliard, était de passage à Rivière-du-Loup le 28 octobre afin de discuter des enjeux économiques régionaux qu’il souhaite mettre au cœur de sa campagne. Ce dernier était accompagné de Raynald Morin, président de l’Association libérale de Rivière-du-Loup – Témiscouata, ainsi que de l’ex-député et ministre libéral, Jean D’Amour.
M. Milliard a tenu à présenter deux principaux dossiers qui, selon lui, montrent ce qu’il appelle «l’asymétrie des régions». «Il y a des différences dans les besoins, les aspirations des régions, et ce n’est pas vrai qu’une solution fourre-tout fonctionne au Québec.»
La région n’est pas étrangère à Charles Milliard, lui qui a passé une partie de son enfance au Kamouraska. «Mes parents viennent du coin, [ils] sont originaires de Saint-Pacôme, de Saint-Gabriel-Lalemant.»
Charles Milliard a abordé la demande de la Régie de transport du Bas-Saint-Laurent (RTBSL) quant au droit de percevoir une taxe sur l’essence pour financer le transport collectif. «Si on veut occuper le territoire au Bas-Saint-Laurent, on doit pouvoir avoir du transport en commun», a-t-il souligné.
Le candidat a salué l’initiative mise en place par la RTBSL, laquelle rassemble sept MRC, soit celle des Basques, de la Matapédia, de la Matanie, de la Mitis, de Rivière-du-Loup, de Témiscouata et de Rimouski-Neigette. «Quand 96 municipalités s’unissent ensemble pour proposer quelque chose à Québec, on ne peut pas se faire dire non rapidement. On doit pouvoir avoir une meilleure écoute. […] Je veux qu’on puisse mettre de l’avant des projets comme ça, et je m’engage à avoir cette écoute-là» a exprimé M. Milliard.
Un autre dossier important pour Charles Milliard est celui de la piscine du Cégep de La Pocatière. «Un dossier, ma foi, qui est pratiquement plus compliqué que d’aller sur la Lune», a-t-il précisé.
«Ça fait des années qu’on parle de ça. C’est inacceptable qu’il n’y ait pas de piscine dans une ville de plusieurs milliers d’habitants comme La Pocatière, et que les jeunes doivent aller soit ici, à Rivière-du-Loup, ou à Montmagny pour apprendre à nager», a soutenu M. Milliard. «C’est un exemple, je trouve, de laxisme de la part des élus régionaux et provinciaux. Ce dossier-là doit se régler.»
«Créer des milieux de vie attirants pour les gens qui habitent ici, qui sont nés ici, pour les immigrants, les investisseurs, pour des gens qui pourraient choisir de venir vivre au Bas-Saint-Laurent, c’est de répondre à des choses pragmatiques comme ça.»
Dans sa course à la chefferie du PLQ, Charles Milliard peut compter sur l’appui et le savoir de Jean D’Amour. «Je pense que Charles Milliard c’est le choix tout indiqué pour rallier toute la population du Québec vers un objectif commun», a confié M. D’Amour. «C’est le pont à travers les générations, et c’est surtout le pont entre les régions, la capitale, la métropole.»
TRAVERSE ET IMMIGRATION TEMPORAIRE
Questionné quant au possible déménagement de la traverse Rivière-du-loup – Saint-Siméon, Charles Milliard considère qu’il est grand temps d'agir. «À quelque part, on a des gens à la Société des [traversiers], des gens au ministère des Transports, on a des données factuelles. Là, il faut prendre une décision. La politique c’est l’art de décider, ce n’est pas l’art de reporter», a-t-il lancé.
De nouvelles mesures du gouvernement fédéral sur l’immigration temporaire mettront à mal les grandes entreprises de la région. «Je pense que d’un point de vue économique, on a besoin de [travailleurs étrangers]. Malheureusement, il y a un discours politique très “divisif” là-dessus», a conclu M. Milliard.
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