Transport de déchets nucléaires sur le fleuve: Nathalie Arsenault appelle à la mobilisation
Selon la conseillère municipale à Saint-Jean-Port-Joli, il est crucial que le mouvement de mobilisation prenne de l’ampleur.
La CCSN sème-t-elle la confusion en acceptant de tenir des audiences publiques à propos du transport maritime de déchets radioactifs, alors que ses experts ont démontré que cela ne représente aucun danger? « Peut-être, mais il se trouve que plusieurs environnementalistes et municipalités du Québec ne concèdent pas si facilement à la Commission, le droit d’émettre un tel permis sans consultations préalables », argue-t-elle.
« La perspicacité de certains groupes a quand même fait en sorte que le « Mémoire de la ville d’Amqui » s’est fait entendre aux audiences de la CCSN le 29 septembre dernier. Et malgré que la Commission remette en question la légitimité de la résolution visant l’interdiction du transport des déchets nucléaires, la voix des élus municipaux de la région a sonné au même titre que les 75 intervenants provenant de partout dans le monde » a insisté la conseillère municipale à Saint-Jean-Port-Joli.
Adoptées par une trentaine de municipalités du Québec dont Rivière-du-Loup, La Pocatière et Saint-Jean-Port-Joli, les instances municipales ont signifié, noir sur blanc à la Commission, quelles étaient leurs attentes.
« Le précédent que ce transport sur la voie maritime pourrait causer, le retour des déchets les plus radioactifs par voie terrestre, le recyclage de ces métaux radioactifs en produits de consommation, l’incidence sur la santé de l’utilisation de cette forme d’énergie polluante et ses multiples conséquences sont là des raisons suffisantes pour se lever et défendre nos intérêts en faisant valoir nos choix auprès des autorités concernées » de souligner Mme Arsenault.
« Dans cette perspective, il faut continuer la mobilisation déjà amorcée auprès des municipalités, des MRC et de tout individu qui aspire à ce que les décisions des instances gouvernementales se prennent de façon éclairée en ce qui concerne l’environnement. Parce qu’on a plus de pouvoir qu’on pense, alors utilisons-le! » de conclure Nathalie Arsenault.
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