Disparition de comtés: l'opposition est en marche
9 octobre 2010 |
08h36
Parmi les éléments retenus, notons une vaste opération de sensibilisation, d’information et de mobilisation auprès des populations des diverses régions concernées, de même que l’organisation d’une délégation de représentants de la population qui se rendra à l’Assemblée nationale au cours de la dernière semaine d’octobre pour y rencontrer les députés.
D’autre part, une lettre a été envoyée aux chefs des différentes formations politiques représentées à l’Assemblée nationale, sollicitant une rencontre pressante afin de discuter de la disparition des trois circonscriptions électorales visées.
« Au cours de cet échange, précise la lettre qui a été envoyée ce matin à madame Marois de même qu’à messieurs Charest, Deltell et Khadir, nous désirons exposer les vues de notre Coalition (…) et faire état des impacts de la réforme électorale proposée par le DGE sur nos populations et sur l’exercice de la démocratie au Québec. »
Des appuis de partout
Notons enfin que les résolutions d’appui continuent d’affluer. Déjà, plus d’une cinquantaine de municipalités des régions de Kamouraska-Témiscouata, Chaudière-Appalaches et Gaspésie sont arrivées au secrétariat de la Coalition.
D’autre part, d’autres organismes socio-économiques des régions concernées ont également fait part de leur appui au mouvement, dont la FTQ du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine et des chambres de commerce. Les autres organisations à se joindre à la Coalition seront annoncées au fur et à mesure de leur adhésion.
« Nous croyons que la réforme mise sur la table est le résultat d’un exercice mathématique irrespectueux de l’obligation faite à tout gouvernement d’assurer une représentation citoyenne équitable. Nous sommes convaincus que cette solution n’est ni la meilleure, ni la seule, ni durable, ni viable pour l’ensemble des régions du Québec. La formule actuellement retenue ne peut pas permettre aux régions du Québec de survivre aux tendances démographiques », a ajouté en conclusion Serge Fortin, président de la Coalition.
La Coalition pour le maintien des comtés en région est un regroupement le plus vaste possible de représentants des populations qui militent pour qu’on reconnaisse l’importance des régions du Québec.
Commentaires
5 commentaires
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PC
Paul Crete
Il y a 14 ans
Tous ensemble pour sauver les comtés de Kamouraska-Témiscouata et Matane derriere la coalition .
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NBM
Normand Bérubé, Matane
Il y a 14 ans
Le nombre d'électeurs ne devrait jamais être le seul critère servant à déterminer les limites d'un comté. La disparition de trois(3) circonscriptions électorales dont celles de Kamouraska-Témiscouata et de Matane est un non-sens pour l'Est du Québec. C'est une perte de 40% (2 comtés sur 5) du poids politique du Bas-Saint-Laurent.
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LL
Lise L'Italien
Il y a 14 ans
Même si je ne demeure plus dans la région du Témiscouata. J'appuie la coalition pour le maintien du comté ... le Témiscouata - kamouraska est un grand téritoire à couvrir pour un député ! Il est primordial que la carte électorale ne change pas.
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R
Richard
Il y a 14 ans
Le probléme, c'est que les députés des comtés de la région de Montréal se retrouvent avec tellement d'électeurs qu'ils ne sont même plus capable de les représenter adéquatement. Le projet de loi de Claude Béchard suggérait d'augmenter le nombre de députés et le PQ a rejeter cette idée. Enlever des comtés en région ne fait pas plus de sens qu'avoir des députés en milieu urbain qui ont trop de citoyens. C'est pas juste qu'ici il n'y a pas assez de monde, c'est que là bas il y en a trop. La seule solution est d'augmenter le nombre de députés et je ne comprends pas pourquoi ca c'est si une mauvaise idée que ca! Monsieur Crête, vous pourriez nous expliquer ca?
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PC
Paul Crete
Il y a 14 ans
Parce que on augmente le nombre de députés seulement a Montréal diminuant ainsi le poids des régions.LA vraie solution est de modifier les criteres de définition des circonscriptions pour sauver nos comtés sans perdre de poids relatif.Ne manque que le leadership de M. Charest.
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