C'est la rentrée
François Drouin
Pour les enfants comme les parents, la rentrée scolaire est souvent synonyme de stress, financier ou émotif. Je ne fais pas exception. C'est le coeur serré, ce matin, que j'ai accompagné ma grande de 8 ans et mon « tout petit » de 5 ans à l'autobus. La grande, tellement confiante, avait surtout hâte de retrouver les amis en troisième année. Pour mon petit dernier, c'était enfin l'école.
Après la maternelle 4 ans, le voici qui débarque selon ses propres mots « à la maternelle des grands. » C'est un tout nouveau rythme de vie qu'il s'apprête à vivre. Pour les parents aussi. Aux problèmes d'articulation et d'arrimage de la vie professionnelle et personnelle, s'ajoute maintenant celui de la vie scolaire.
Et comme ceux mangeant leurs émotions, dans le cas de la rentrée scolaire, j'ai tendance à devenir (acheteur) compulsif. Boîte à lunch, sac d'école, et tout le matériel obligatoire que je leur rachète, alors que d'ordinaire, je suis plutôt un adepte de la modération et de la récupération. Des ciseaux, oui, en forme de girafe, encore mieux! Vous voyez le genre? Oui, l'école a un prix, mais c'est le matériel personnalisé et les et caprices (des enfants, mais aussi des parents) qui font exploser la facture.
Mais ce matin, ce n'était pas une question de facture, mais de fracture. Comme une deuxième coupure du cordon ombilical. Couic!
À tous ceux qui comme moi hier soir et ce matin ont vérifié et revérifié le contenu des sacs d'école, de la boîte à lunch pour regarder le coeur serré leur progéniture quitter le nid familial ce matin, en route vers l'école, je vous souhaite une bonne journée.
À ma fille, je te souhaite de poursuivre dans tes découvertes, tes lectures qui te passionnent tellement et ta musique qui égaye notre maison. À mon petit homme qui se demandait s'il devait porter la cravate ce matin, prends ça cool mon coco, amuse-toi, c'est un tout autre univers qui s'ouvre à toi.
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