#JeSuisCharlie
François Drouin
La liberté de presse, qu’elle soit satirique ou non, vient d’être balayée à la kalachnikov et au lance-roquette en ce mercredi 7 janvier. L’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo qui avait défrayé les manchettes en février 2006 en publiant des caricatures de Mahomet a été la cible d’une attaque terroriste.
En 2011, le siège de l’hebdomadaire avait été incendié suite à l’annonce d’un numéro intitulé « Charia Hebdo » avec Mahomet dans le rôle de rédacteur en chef, mais cette fois, le sang a coulé.
Douze morts ce matin.
Douze morts et une dizaine de blessés, le bilan est terrible. C’est un attentat. Ce n’est pas une atteinte à la liberté de presse, c’est un attentat à la liberté de presse, une des libertés fondamentales de notre société. Le droit de penser différemment et librement a été aspergé du sang de ces fantassins de la démocratie.
Rien ne peut justifier un acte aussi barbare et abjecte. Rien. Mais sur Twitter, caché derrière son petit écran, on se sent fort, revendicateur, radical, et surtout, très peu humain… Voici un montage de captures d’écran publié sur le compte de @paulribot à faire pleurer.
En tirant sur les employés de Charlie Hebdo, c'est notre société, notre ouverture, notre tolérance, notre liberté d’expression et de presse que les deux hommes cagoulés ont tenté de flinguer.
Aujourd'hui, demain, et après, #JeSuisCharlie
3 commentaires
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Il est de circonstance de citer Desproges : "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde".
http://yodraw.weebly.com/blog/en-guise-de-bonne-annee