La photo du jour
François Drouin
Hier à Québec, un policier a tiré une bombe de gaz irritant directement au visage d’une manifestante. Il n’était pas à 100 mètres, il était à moins d’un mètre. UN MÈTRE !
Entendre le directeur des communications à la police de Québec, François Moisan, dire « il a été utilisé après que les manifestants aient chargé les policiers » me fait l'effet d'un gaz irritant.
Une charge ? Les étudiants avait déjà reculé après avoir été repoussés à coups de matraque.
J’imagine qu’il se croit en plus. Le vidéo montre clairement le policier faire l'utilisation de son arme une première fois, recharger et faire feu une seconde fois, toujours à la hauteur des visages.
Il répond quoi le gars aux communications en entrevue à Paul Arcand du 98,5 FM. « Le policier a utilisé le moyen qu’il avait pour faire face à la situation. »
Des policiers de la Sûreté du Québec, pour qui j’ai le plus grand respect, m’ont avoué, sous le couvert de l’anonymat, ne pas comprendre le geste du policier. Hâte de voir quel politicien aura les couil… le courage de commenter et de s’insurger.
Ce n'est pas une question de carrés, verts ou rouges, de gauche ou de droite, c'est un cas d'utilisation de force excessive flagrant. De croire que les manifestants ont eu ce qu'ils méritaient est petit, étroit d'esprit, et populiste.
Matricule 728 a fait des petits, la relève est assurée.
3 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Toutefois, pour avoir fait moi-même des jobs d'autorités, il n'est Pas toujours facile de garder son sang-froid.
Espérons que le geste du policiers en question, n'en est pas un d'abus de pouvoir...