Le jour de la marmotte... prise 2
François Drouin
Contrairement à ses adversaires [le candidat] ne veut pas se laisser aller dans les attaques entre les individus, il entend continuer de parler de la vision de la Ville. «Dès le premier jour de ma campagne, je me suis consacré à rencontrer les gens, discuter avec eux, que ce soit par le porte-à-porte ou encore lors des activités des différents organismes. Quel accueil! Les gens souhaitent entendre parler de ce que les personnes prétendant au poste de maire veulent faire.»
- Gaétan Gamache, Info Dimanche, octobre 2013
Avouez, on croirait entendre le discours de Pierre Levesque (et dans une moindre mesure Sylvie Vignet). Deux hommes (et une femme) bien différents, aux idées bien différentes, mais qui utilisent pratiquement les mêmes mots pour les exprimer. Pourquoi ? Parce que les gens, c’est nous ça, sont sensibles à certains termes (et thèmes). Facilitateur, rassembleur, communicateur, changement, écoute, citoyen, etc.
Rappelons-nous aussi que l’un des quatre thèmes de la campagne 2013 de Gaétan Gamache s’intitulait «Le vote du changement». N'était-ce pas lui aussi qui s'était posé avant son élection comme le candidat qui rétablirait les ponts avec les médias...
C'est Pierre Levesque, qui avec le sens du timing digne d'un Louis-José Houde, avait observé lors du débat que nous assistions live au jour de la marmotte.
Dans ce vaudeville tragicomique, notre devoir est d'oublier la forme pour tenter, et je pèse mes mots, tenter de reconnaitre le fond de cette élection où ça ne vole pas haut (pour être poli !).
Gamache-Levesque-Vignet, faites votre choix, ou du moins faites vous entendre, mais sortez voter, ne serait-ce que pour manifester votre insatisfaction. Comme le disait Michel Chartrand : «Puisque tous les candidats veulent notre bien, il convient par gentillesse de donner une chance à chacun en traçant une belle croix à côté du nom de chacun!»
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