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Le paradis perdu...

durée 7 novembre 2018 | 15h49
François Drouin
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin

J'ai découvert la Réserve de Parke en 2012. Quel endroit magnifique. Des kilomètres de sentiers, trois petits lacs, une faune et une flore aussi généreuses que variées.

Hiver comme été, les sentiers étaient entretenus et bien aménagés. J'y ai pris des centaines de photos. Comme je suis un adepte de ce que les Américains nomment «bushcraft» et du «leave no trace», j'adore m'enfoncer dans les bois. Libre, déconnecté.

De par sa proximité, la Réserve de Parke est un peu mon terrain de jeu quand je n'ai pas beaucoup de temps. Deux heures là-bas, c'est deux heures hors du temps.

J'étais donc curieux et intrigué lorsqu'une certaine Lise Brisebois «Canard Blanc» y a posé les pieds la tête pleine de projets en 2016. Dans les premiers mois, on y retrouvait pas mal de monde, un jeune en particulier, Alexande et dont j'ai oublié le nom de famille, qui espérait y voir une manne de maniaques de plein air et de motoneigistes débarquer.

La manne ne s'est jamais rendue. L'entretien est rapidement devenu minimal, l'accueil fermé. Il y avait au moins les sentiers... Mais le temps a rattrapé certaines portions et emporté avec lui des pans de trottoirs traversant ici un marais, tantôt un banc face à la rivière Fourchue.

J'ai parfois dû déblayer des sentiers dont un arbre mort bloquait la voie.

Et puis un matin, un courriel de la journaliste Isabelle Hachey de LaPresse+ qui cherchait des images du Domaine des Quatre Saisons. J'ai tout de suite su que mes craintes étaient justifiées. Isabelle Hachey ne s'intéressait surement pas aux charmes rustiques de la place.

Un premier reportage est sorti le jeudi 1er novembre. J'ai retenu mon souffle. Puis mardi (hier), une deuxième série de textes. La Réserve de Parke et le Domaine des Quatre Saisons semblaient bien être en eaux troubles.

Un mardi de montage, d'impression du journal, mais t'as pas le choix, tu tues la une.

Toutefois, la réaction du préfet Yvon Soucy et du grand chef de la Première Nation Malécite de Viger, Jacques Tremblay, laisse présager un ciel meilleur pour un paradis perdu. On y sent de la conviction et de la détermination.

    -> À LIRE ICI : https://www.infodimanche.com/actualites/actualite/349148/un-coin-de-paradis-en-eaux-troubles

 

 

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