L'étincelle et le feu
François Drouin
Dans l'histoire du congédiement de Don Cherry, ce sont les réactions et les mots utilisés par les (ardents) défenseurs de Cherry qui me semblent le plus faire preuve de racisme et de xénophobie.
L'étincelle n'est pas l'incendie, mais elle embrase. Les discours extrêmes, de droite comme de gauche, sont de plus en plus décomplexés. Ces propos tolérés, rapportés médiatiquement, toujours sans être questionnés ni confrontés ont de quoi inquiéter. La polarisation des extrêmes crée un climat et un environnement aussi pourris que celui du réchauffement climatique.
Cette fois, Don Cherry s'est brulé.
Je suis heureux du congédiement de Don Cherry dont les préjugés négatifs envers les joueurs francophones («oui, mais il a déjà qualifié Vincent Lecavalier de meilleur joueur de la LNH et un des plus grands guerriers du hockey des temps modernes») et les Européens ont parsemé sa carrière médiatique. Pour l'ensemble de l'oeuvre, mais surtout pour sa vision étriquée, étroite et rétrograde de notre sport national. Le tout à plus de 700 000 $/an pour quoi, 15 minutes par semaine ? Quand j'entends les amis de droite parler des artistes comme des BS de luxe, on en a un beau là, non ?
Bref, je ne suis pas triste. Encore moins quand je le vois aller pleurnicher à Fox et son animateur bien connu pour sa rhétorique anti-immigration (le terme est ici un euphémisme) et d'une pensée proche du suprémacisme blanc. #erk
Non je ne suis pas triste.
Mais quand je vois arriver Brian Burke, un autre dinosaure du hockey, je ne ris plus.
Quant à la présence prépondérante de l'armée et des militaires dans un segment comme Coach's Corner, merci au chroniqueur Martin Leclerc pour les explications. À lire : ICI
Connaissez-vous l'expression (que j'emploie souvent) «C'est l'hôpital qui se fout de la charité» ? En voici un exemple, gracieuseté de PKP. #Martineau #MBC #Ravary #Bombardier #ETC...
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