#RestezChezVous

On ne peut pas faire plus simple comme message. Restez chez vous. Point.

Vous devez sortir pour le travail, l'épicerie, la pharmacie... gardez vos distances. Sinon, restez chez vous. Vous sortez marcher ou courir, génial, mais pas en groupe.

C'est important. Pourquoi ?

Les prévisions optimistes font état de 30 % de la population qui pourraient être infectée à la COVID-19 si la propagation n'est pas freinée. Le taux de mortalité mondial est un peu plus de 2 %.

8,5 millions de Québécois, à 30 % c'est 2,55 millions. 2,55 millions avec un taux de décès de 2% c'est... 51 000 décès. Divisez par 2 si vous le voulez et même par 5.

On peut et on DOIT faire mieux.

La seule division réaliste qui aura un impact réel sur le taux de propagation c'est celle-ci : RESTEZ CHEZ VOUS.

Selon une projection transmise à des centres hospitaliers, le ministère de la Santé s'attend à devoir traiter 18 000 infections d'ici avril, soit 0,2 % de la population. Pourquoi cette différence ? Parce que nous sommes nombreux à adopter les mesures de distanciations sociales.

Actuellement, le Québec compte un cas pour 39 000 personnes. C'est mieux que le Canada et beaucoup mieux que nos voisins américains.

Mais il faut continuer. Il faut même faire mieux.

Moi aussi mes collègues, mes amis et surtout, ma famille me manquent.

Moi aussi je suis tanné d'être à l'intérieur.

Alors cet après-midi, je me suis remémoré l'un des derniers souvenirs que j'ai de mon grand-père Edmour. À la fin de sa vie, coincé dans son fauteuil roulant, il regardait par la fenêtre de son CHSLD. Il m'avait dit : «Je regarde la vie. Je regarde les jeunes courir dans le parc, les amoureux dans la rue. Une fenêtre, c'est aussi la vie.»

Aujourd'hui, c'est le printemps dans ma fenêtre. Dans la vôtre, il y a peut-être même un arc-en-ciel. Tu me manques papi.

Les autres, on tient bon et on se revoit dans pas long.