Quand souffle La Brise
1 novembre 2010 |
08h16
Temps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin
Certaines chansons, allez savoir pourquoi, ont la force de nous toucher, de venir nous chercher. Une de ces chansons, entendue d’une oreille distraite, m’est restée dans le fond du tympan. Son écho était porteur d’un vague à l’âme, comme un banjo qui pleure son blues. Y a rien de plus triste qu’un banjo qui pleure, croyez-moi.
Mais cette chanson-là, je l’ai laissé filer. Un peu comme une brise lancinante qui traverse l’esprit.
Et puis ça passe. L’actualité reprend les rênes de ta vie. La machine t’avale pour te recracher un peu tout croche, juste à temps pour préparer le souper et le bain des enfants. L’écho s’essouffle. Tu t’endors en rêvant de faire l’amour à ta blonde, tu te réveilles avec les bas encore aux pieds, à moitié ronflant sur le divan alors que la télé te rote un dernier soupir de rediffusion. Tu rêvais d’un lit de roses, tu émerges dans un quotidien qui n’est pas le tien. Corruptions, politicailleries, biogaz, accidents et faillites, voilà le déjeuner inutile que tu ingurgites. Et puis, au tournant d’une fréquence radiophonique un peu à part, la brise revient.
Mais cette fois elle t’habite, elle ne fait pas que passer, elle t’enveloppe. Tu prends le temps de la respirer. La renaissance de ce folk, sale et urbain, de ton folk aux brumes de blues, celui aux airs de Plume et de Bob Dylan et la voix, bon dieu la voix de la choriste…! À vous déterrer Janis Joplin d’entre les morts.
Je vous laisse donc avec LA BRISE de Bernard Adamus, un clip enregistré lors des Sessions Bande à Part (FM). Un peu génial quand même.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HXT4F60s-mM&feature=player_embedded[/youtube]
Gros trip aussi avec Cauchemar de course, vraiment… juste… YEAH!
Mais cette chanson-là, je l’ai laissé filer. Un peu comme une brise lancinante qui traverse l’esprit.
Et puis ça passe. L’actualité reprend les rênes de ta vie. La machine t’avale pour te recracher un peu tout croche, juste à temps pour préparer le souper et le bain des enfants. L’écho s’essouffle. Tu t’endors en rêvant de faire l’amour à ta blonde, tu te réveilles avec les bas encore aux pieds, à moitié ronflant sur le divan alors que la télé te rote un dernier soupir de rediffusion. Tu rêvais d’un lit de roses, tu émerges dans un quotidien qui n’est pas le tien. Corruptions, politicailleries, biogaz, accidents et faillites, voilà le déjeuner inutile que tu ingurgites. Et puis, au tournant d’une fréquence radiophonique un peu à part, la brise revient.
Mais cette fois elle t’habite, elle ne fait pas que passer, elle t’enveloppe. Tu prends le temps de la respirer. La renaissance de ce folk, sale et urbain, de ton folk aux brumes de blues, celui aux airs de Plume et de Bob Dylan et la voix, bon dieu la voix de la choriste…! À vous déterrer Janis Joplin d’entre les morts.
Je vous laisse donc avec LA BRISE de Bernard Adamus, un clip enregistré lors des Sessions Bande à Part (FM). Un peu génial quand même.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HXT4F60s-mM&feature=player_embedded[/youtube]
Gros trip aussi avec Cauchemar de course, vraiment… juste… YEAH!
Commentaires
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4 commentaires
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très bon billet sur une brise particulièrement rafraîchissante.
@Steph : Oui, c'est moi qui, sur la page Facebook du Sunset Bar, ai proposé Bernard Adamus.