De Lady Gripette à Johanne Poirier, un cri du cœur
18 août 2011 |
16h57
Temps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin
Hiver 2008, Lady Gripette fait parler d’elle. Elle amuse ou elle irrite, c’est selon. Youtube est alors son terrain de jeu et elle y met en ligne nombre de ses « performances » vocales, écorchant au passage certains des plus grands succès de la chanson. Mais passons… comme le temps passe.
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Qui se soucie de cette excentrique en 2011? Il faut dire que les qualificatifs utilisés pour la décrire n’avaient rien de positif et ne laissaient en rien présager l’ombre d’une carrière dans le domaine. Mais voilà, Lady Gripette, de son vrai nom Johanne Poirier, a justement besoin qu’on se soucie un tout petit peu d’elle.
À 400 livres, elle souffre d’obésité morbide. L’heure n’est plus à la fête. Et le « petit pinson » interprété joyeusement par la lady en 2007 ne fait plus sourire. Ménopausée à 45 ans, les genoux sans cartilage, souffrant d’insuffisance vénale, celle qui aimait faire rire, ne rit plus.
Le journaliste d’Info-Dimanche, Hugues Albert, l’a rencontré la semaine dernière. Son texte, à lire ICI, a été publié en page 3 de l’édition du 17 août. Si ce n'est déjà fait, je vous invite à lire l’article de mon confrère et collègue. Un texte sans inhibition.
« Je suis grosse et handicapée. Mais j’ai encore et toujours le désir et l’ambition de vivre. Aidez-moi quelqu’un! » Ça vous faire rire vous? Pas moi.
Que penser de cette femme, qui vous dira sans détour « J’ai envie de redevenir quelqu’un »? Pourquoi ne la mériterait-elle pas cette deuxième chance. Johanne Poirier n’a jamais tué ses deux enfants… elle chantait faux.
Le cri du cœur de Johanne Poirier, par Hugues Albert
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Qui se soucie de cette excentrique en 2011? Il faut dire que les qualificatifs utilisés pour la décrire n’avaient rien de positif et ne laissaient en rien présager l’ombre d’une carrière dans le domaine. Mais voilà, Lady Gripette, de son vrai nom Johanne Poirier, a justement besoin qu’on se soucie un tout petit peu d’elle.
À 400 livres, elle souffre d’obésité morbide. L’heure n’est plus à la fête. Et le « petit pinson » interprété joyeusement par la lady en 2007 ne fait plus sourire. Ménopausée à 45 ans, les genoux sans cartilage, souffrant d’insuffisance vénale, celle qui aimait faire rire, ne rit plus.
Le journaliste d’Info-Dimanche, Hugues Albert, l’a rencontré la semaine dernière. Son texte, à lire ICI, a été publié en page 3 de l’édition du 17 août. Si ce n'est déjà fait, je vous invite à lire l’article de mon confrère et collègue. Un texte sans inhibition.
« Je suis grosse et handicapée. Mais j’ai encore et toujours le désir et l’ambition de vivre. Aidez-moi quelqu’un! » Ça vous faire rire vous? Pas moi.
Que penser de cette femme, qui vous dira sans détour « J’ai envie de redevenir quelqu’un »? Pourquoi ne la mériterait-elle pas cette deuxième chance. Johanne Poirier n’a jamais tué ses deux enfants… elle chantait faux.
Le cri du cœur de Johanne Poirier, par Hugues Albert
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