Une fumée opaque
30 août 2011 |
14h33
Temps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin
Vendredi, l’entreprise Meubles G. Lemieux est partie en fumée. L’usine de fabrication de meubles est située à Saint-Philippe-de-Néri. C’est hors du territoire de distribution du journal Info-Dimanche. Pourtant, j’y étais. Pourquoi? Parce que c’est majeur. C’est important. Une entreprise est réduite en cendre, une cinquantaine d’employés sont sur le trottoir.
Photo : François Drouin
Sur place, le maire, le propriétaire et des employés. Tout ce monde-là est affligé. Alors que les flammes dépassent les 15 mètres de haut, et que les pompiers font de leur mieux, plusieurs travailleurs ont le regard bas. Ils craignent pour leur job. L’hypothèque, le char, les études des enfants, l’appareil dentaire de la petite dernière, les lunettes du plus vieux, ça vous alourdit le regard, vous ne pouvez pas savoir.
Le maire de Saint-Philippe-de-Néri aussi a peur. Meubles G. Lemieux, c’est le fleuron de son économie. Les meubles de l’entreprise font belle figure dans les salles d’exposition d’Ameublements Tanguay. Imaginez la fierté.
Mais son fleuron, il brûle. Et rien ne dit qu’il sera reconstruit, et si c’est le cas, rien ne dit que ce le sera à Saint-Philippe.
Le Kamouraska, c’est tissé serré. On s’organise rapidement. On se mobilise aussi. Alors, Gilles Lévesque (le maire), la MRC, le CLD, Emploi Québec et la Société d’assurance-dépôts du Canada s’organisent.
Aussi, je salue la présence du député André Simard, qui aurait été présent dès vendredi sur les lieux de l’incendie. Il aurait aussi été présent à une importante réunion, lundi matin, concernant la reconstruction de l’entreprise à Saint-Philippe-de-Néri. C'est d’autant plus appréciable qu’un autre incendie a de quoi retenir son attention. Celui de son propre parti, le Parti Québécois. Là aussi ça brûle fort.
Par contre, je n’ai rien vu passer de son bureau concernant l’ardoisière Glendyne et la faillite de Bastille Portes & Fenêtres. Trop occupé, sans doute à éteindre ses feux. Mais qu’il se rassure, c’est déjà plus que ses deux pendants fédéraux.
Parce que de plus en plus en politique, on a moins le temps pour la population qui nous a porté au pouvoir. Avant toute chose, il faut se justifier, justifier son chef, ses décisions. Parler fort pour masquer les cris des opposants, mettre sous le couvert nos luttes intestines. Il y a tellement de raison! Le parti brûle, le chef est mort, la chef qui n’aurait pas dû être chef à la place du chef ne veut pas partir, on est dans la course au chef, c’est pas mon chef qui gagne… Oui chef!
N’IMPORTE QUOI.
Félicitations M. le maire, je vous souhaite de le conserver votre fleuron.
Photo : François Drouin
Sur place, le maire, le propriétaire et des employés. Tout ce monde-là est affligé. Alors que les flammes dépassent les 15 mètres de haut, et que les pompiers font de leur mieux, plusieurs travailleurs ont le regard bas. Ils craignent pour leur job. L’hypothèque, le char, les études des enfants, l’appareil dentaire de la petite dernière, les lunettes du plus vieux, ça vous alourdit le regard, vous ne pouvez pas savoir.
Le maire de Saint-Philippe-de-Néri aussi a peur. Meubles G. Lemieux, c’est le fleuron de son économie. Les meubles de l’entreprise font belle figure dans les salles d’exposition d’Ameublements Tanguay. Imaginez la fierté.
Mais son fleuron, il brûle. Et rien ne dit qu’il sera reconstruit, et si c’est le cas, rien ne dit que ce le sera à Saint-Philippe.
Le Kamouraska, c’est tissé serré. On s’organise rapidement. On se mobilise aussi. Alors, Gilles Lévesque (le maire), la MRC, le CLD, Emploi Québec et la Société d’assurance-dépôts du Canada s’organisent.
Aussi, je salue la présence du député André Simard, qui aurait été présent dès vendredi sur les lieux de l’incendie. Il aurait aussi été présent à une importante réunion, lundi matin, concernant la reconstruction de l’entreprise à Saint-Philippe-de-Néri. C'est d’autant plus appréciable qu’un autre incendie a de quoi retenir son attention. Celui de son propre parti, le Parti Québécois. Là aussi ça brûle fort.
Par contre, je n’ai rien vu passer de son bureau concernant l’ardoisière Glendyne et la faillite de Bastille Portes & Fenêtres. Trop occupé, sans doute à éteindre ses feux. Mais qu’il se rassure, c’est déjà plus que ses deux pendants fédéraux.
Parce que de plus en plus en politique, on a moins le temps pour la population qui nous a porté au pouvoir. Avant toute chose, il faut se justifier, justifier son chef, ses décisions. Parler fort pour masquer les cris des opposants, mettre sous le couvert nos luttes intestines. Il y a tellement de raison! Le parti brûle, le chef est mort, la chef qui n’aurait pas dû être chef à la place du chef ne veut pas partir, on est dans la course au chef, c’est pas mon chef qui gagne… Oui chef!
N’IMPORTE QUOI.
Félicitations M. le maire, je vous souhaite de le conserver votre fleuron.
Commentaires
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4 commentaires
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Au fait, je n'ai toujours pas eu de réponse à ma question de l'autre jour: quelqu'un, quelque part, peut-il publier la liste complète des membres du soi-disant "Réseau d'information sur les municipalités"? Il paraît que le préfet Lagacé prétend qu'il n'y a qu'un membre, soit Roger Plante. Aurait-il raison? Sinon, quels sont les autres membres, et combien sont-ils? C'est ce que je me demande chaque fois que je lis un article sur ce soi-disant "Réseau" dans l'un ou l'autre journal. Jamais je ne croirai que des journalistes sérieux ne publieraient des communiqués d'un organisme bidon...
http://www.municipalites.info/index.php?page=contact
Bonne journée.
PS : Ce billet ne concerne en rien Roger Plante où le Réseau d'information sur les municipalités ;-)
Est-ce que vous avez plus d'information à savoir si l'entreprise sera reconstruite?