Le livre de JOBs
8 décembre 2011 |
16h45
Temps de lecture 3 minutes
Par
François Drouin
Le livre de JOB est l'un des livres de l'Ancien Testament. C'est un poème écrit en prose récit narratif, réputé être difficile à lire. Mais celui dont il sera ici question est le livre de Jobs, Steve Jobs. Véritable génie, mais comme il le disait lui-même, un « sale con. » Il est le cofondateur d'Apple, qui auprès des admirateurs fait pratiquement office de religion.
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À moins que vous n'en soyez à votre première visite sur Blogue à Part, vous ne serez pas surpris d'apprendre que je suis un fan d'Apple. Un fan de la première heure. J'ai découvert la firme à la pomme avec le Apple II. Puis en 1984, le lancement du premier Macintosh s'est littéralement transformé en guerre ouverte à la maison. Mes parents préférant un hideux clone PC avec son écran noir et orange plutôt que d'investir dans un magnifique et révolutionnaire Macintosh.
Une guerre épique.
Mes parents sont toujours des utilisateurs de PC. Tous deux convaincus qu'un ordinateur, « ça sert à travailler. » De mon côté, j'ai tout de suite été interpellé par la recherche d'esthétisme d'Apple. Pourquoi faire laid quand on peu faire beau?
Oui, mais quel lien avec la biographie de Steve Jobs?
C'est ça! C'est ce que vous découvrirez dans ces 667 pages (!). Que Steve Jobs était à la recherche du beau. Du beau dans son absolu et dépouillé de tout artifice. Vous y découvrirez un être complexe, mais avec une vision bipolaire du monde : c'est génial ou c'est de la merde, ce type est un connard ou c'est un génie.
Et attendez-vous à voir le mythe du gentil geek voler en éclat. Le cofondateur d'Apple avait plus du fou furieux que du doucereux technophile se jetant corps perdu dans sa programmation plutôt que de parler aux filles.
La critique
Malheureusement, le livre n'est pas parfait. S'il n'est pas mauvais en soi, la traduction a certainement été réalisée à la va-vite. J'ai observé quelques fautes, sans compter que le style personnel de l'écrivain Walter Isaacson a été biffé lors du passage de l'anglais au français. À trop d'occasions, la traduction a remplacé une écriture simple et directe en quelque chose de maladroit et de hasardeux.
Mais Isaacson n'est pas sans reproche. L'écrivain se répète… et souvent. Il est étonnant de lire une anecdote en début de livre pour en retrouver un passage presque intégral au milieu de l'ouvrage. Malgré tout, il dresse un portrait aussi brutal que fascinant de Steve Jobs, un être à part. Unique. Il est l'icône du mariage entre l'art et la technologie. Il en a fait une symbiose incarnée par cinq petites lettres : Apple... et c'est fascinant.
Malgré ces quelques défauts, je vous recommande le bouquin. Steve Jobs était un être hors norme. Avec ses ténèbres et ses étoiles. Mais sans lui, notre relation devenue intrinsèque avec le monde de l'informatique ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Voilà pourquoi le livre est intéressant au-delà même des geeks et autres technomaniaques.
C'est l'histoire d'une éclatante réussite, mais aussi d'une philosophie qui a, un peu, changé le monde. Il est bon de connaitre l'origine d'un changement que nous vivons au quotidien.
Un excellent cadeau à offrir à Noël.
Billet rédigé sur un MacBook Pro, révisé sur un iPhone.
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À moins que vous n'en soyez à votre première visite sur Blogue à Part, vous ne serez pas surpris d'apprendre que je suis un fan d'Apple. Un fan de la première heure. J'ai découvert la firme à la pomme avec le Apple II. Puis en 1984, le lancement du premier Macintosh s'est littéralement transformé en guerre ouverte à la maison. Mes parents préférant un hideux clone PC avec son écran noir et orange plutôt que d'investir dans un magnifique et révolutionnaire Macintosh.
Une guerre épique.
Mes parents sont toujours des utilisateurs de PC. Tous deux convaincus qu'un ordinateur, « ça sert à travailler. » De mon côté, j'ai tout de suite été interpellé par la recherche d'esthétisme d'Apple. Pourquoi faire laid quand on peu faire beau?
Oui, mais quel lien avec la biographie de Steve Jobs?
C'est ça! C'est ce que vous découvrirez dans ces 667 pages (!). Que Steve Jobs était à la recherche du beau. Du beau dans son absolu et dépouillé de tout artifice. Vous y découvrirez un être complexe, mais avec une vision bipolaire du monde : c'est génial ou c'est de la merde, ce type est un connard ou c'est un génie.
Et attendez-vous à voir le mythe du gentil geek voler en éclat. Le cofondateur d'Apple avait plus du fou furieux que du doucereux technophile se jetant corps perdu dans sa programmation plutôt que de parler aux filles.
La critique
Malheureusement, le livre n'est pas parfait. S'il n'est pas mauvais en soi, la traduction a certainement été réalisée à la va-vite. J'ai observé quelques fautes, sans compter que le style personnel de l'écrivain Walter Isaacson a été biffé lors du passage de l'anglais au français. À trop d'occasions, la traduction a remplacé une écriture simple et directe en quelque chose de maladroit et de hasardeux.
Mais Isaacson n'est pas sans reproche. L'écrivain se répète… et souvent. Il est étonnant de lire une anecdote en début de livre pour en retrouver un passage presque intégral au milieu de l'ouvrage. Malgré tout, il dresse un portrait aussi brutal que fascinant de Steve Jobs, un être à part. Unique. Il est l'icône du mariage entre l'art et la technologie. Il en a fait une symbiose incarnée par cinq petites lettres : Apple... et c'est fascinant.
Malgré ces quelques défauts, je vous recommande le bouquin. Steve Jobs était un être hors norme. Avec ses ténèbres et ses étoiles. Mais sans lui, notre relation devenue intrinsèque avec le monde de l'informatique ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Voilà pourquoi le livre est intéressant au-delà même des geeks et autres technomaniaques.
C'est l'histoire d'une éclatante réussite, mais aussi d'une philosophie qui a, un peu, changé le monde. Il est bon de connaitre l'origine d'un changement que nous vivons au quotidien.
Un excellent cadeau à offrir à Noël.
Billet rédigé sur un MacBook Pro, révisé sur un iPhone.
Commentaires
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5 commentaires
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L'auteur n'irait pas apparemment avec le dos de la cuillère, avec l'assentiment de SJ et famille.
Steve Jobs- Author Walter Isaacson On Piers Morgan Tonight
http://www.youtube.com/watch?v=1N1f6lyIWps
La lecture du livre nous permet de découvrir un homme fait d'ombres et de lumière, un être fascinant.... que l'on aime ou pas Apple.