La relève s'en vient!
23 janvier 2012 |
15h27
Temps de lecture 3 minutes
Par
François Drouin
Ce matin, avec mon collègue Guy Bouchard, représentant des ventes pour le journal Info-Dimanche, je me suis rendu au Cégep de Rivière-du-Loup. Nous y avons rencontré 11 étudiants du cours de littérature se préparant à revêtir l'uniforme du parfait journaliste en vue du cahier L'Écriteau qui sera publié dans l'Info-Dimanche du 15 février prochain. De la chaire à crayon, toute fraîche, et attentive. C'était beau à voir.
Les 11 étudiants de l'enseignant Benoît Dumais nous ont écouté parler du journal papier et du web. On m'a demandé de parler de mon cheminement, de mon arrivée au journal. J'ai parlé de moi. Ce qui m'a amené chez Info-Dimanche, puis infodimanche.com. De la réalité de mon métier. Un métier en pleine révolution.
J'ai tenté de leur expliquer qu'en 2012, le journaliste n'écrit plus tout à fait comme avant. Qu'aujourd'hui, le journaliste web doit avoir en tête qu'il écrit pour deux entités. Le lecteur, vous, moi, votre conjointe, etc. et le robot. Le robot? C'est-à-dire le moteur de recherche, Google, Bing! Yahoo!
Ce qui n'est, pour le journaliste papier, qu'un super mot compte-triple à placer sur la planchette de son jeu de Scrabble est la réalité quotidienne du journaliste web. J'ai nommé l'indexation. Ce n'est plus Agression à Place Saint-Georges, mais Une mère agressée par son fils à Cacouna. Ainsi, mère, fils et Cacouna permettront au texte d'avoir une meilleure visibilité sur un moteur de recherche.
J'ai cherché à leur expliquer qu'un mot mis en gras dans un texte papier en fait un peu plus sur internet. Sur le papier il vous dit « regarde-moi, je suis important. » Sur le web, son discours est le même, c'est seulement qu'il le dit aussi à Google. Google qui lors de vos recherches se rappellera ce mot en gras.
C'est sans compter que le journaliste web doit être photographe, caméraman, savoir monter ses propres vidéos et mettre lui-même en ligne son texte. On lui demandera de bloguer, de tweeter, de gérer les pages de Google+ et de Facebook… Bref, d'être aux communications ce que le couteau suisse est à la coutellerie. Et que tout ça peut se faire du bout de ses doigts à partir d'un simple téléphone intelligent.
Comment leur dire que même le lecteur a changé. Vous, moi, nous feuilletons un journal, mais une page web, nous la « scannons », et très rapidement. Quelques secondes, et hop! Si rien n'a attiré notre attention, nous sommes déjà ailleurs.
Aussi, devant ces 11 étudiants, je me suis retrouvé face à un groupe de jeunes adultes à la croisée des chemins. Est-ce que j'allais leur balancer tout ça en quelques minutes? Non. Trop indigeste surtout si près de l'heure du lunch.
Je suis donc allé à l'essentiel. En communication, avant le talent et l'expérience, le plus important, c'est la passion. Être journaliste est un sport parfois dangereux. Mais lorsqu'il est pratiqué avec passion, c'est le plus beau métier du monde. Si la passion est au rendez-vous, que l'on y met l'effort… sky is the limit!
Une chose m'a frappé. Si le journalisme est en mode 2.0, j'ai été surpris de ne pas voir de iPad, iPod et de cellulaires intelligents dans la classe. Où sont-ils ces étudiants 2.0 social-addict à se shooter leur dose de Facebook et autre Twitter dans les veines? Si les étudiants en Graphisme ont droit à de jolis iMac, les étudiants en littérature devraient avoir accès, surtout dans un cours de journalisme, à quelques MacBook.
J'ose espérer qu'ils auront droit à un cours sur l'utilisation de ces outils. Si notre métier change, si notre cerveau se formate 2.0, les outils et surtout leur enseignement doit suivre. Mais j'ai confiance en eux. Déjà, d'avoir un enseignant comme Benoît Dumais, un passionné. C'est rare… et c'est précieux.
Les 11 étudiants de l'enseignant Benoît Dumais nous ont écouté parler du journal papier et du web. On m'a demandé de parler de mon cheminement, de mon arrivée au journal. J'ai parlé de moi. Ce qui m'a amené chez Info-Dimanche, puis infodimanche.com. De la réalité de mon métier. Un métier en pleine révolution.
J'ai tenté de leur expliquer qu'en 2012, le journaliste n'écrit plus tout à fait comme avant. Qu'aujourd'hui, le journaliste web doit avoir en tête qu'il écrit pour deux entités. Le lecteur, vous, moi, votre conjointe, etc. et le robot. Le robot? C'est-à-dire le moteur de recherche, Google, Bing! Yahoo!
Ce qui n'est, pour le journaliste papier, qu'un super mot compte-triple à placer sur la planchette de son jeu de Scrabble est la réalité quotidienne du journaliste web. J'ai nommé l'indexation. Ce n'est plus Agression à Place Saint-Georges, mais Une mère agressée par son fils à Cacouna. Ainsi, mère, fils et Cacouna permettront au texte d'avoir une meilleure visibilité sur un moteur de recherche.
J'ai cherché à leur expliquer qu'un mot mis en gras dans un texte papier en fait un peu plus sur internet. Sur le papier il vous dit « regarde-moi, je suis important. » Sur le web, son discours est le même, c'est seulement qu'il le dit aussi à Google. Google qui lors de vos recherches se rappellera ce mot en gras.
C'est sans compter que le journaliste web doit être photographe, caméraman, savoir monter ses propres vidéos et mettre lui-même en ligne son texte. On lui demandera de bloguer, de tweeter, de gérer les pages de Google+ et de Facebook… Bref, d'être aux communications ce que le couteau suisse est à la coutellerie. Et que tout ça peut se faire du bout de ses doigts à partir d'un simple téléphone intelligent.
Comment leur dire que même le lecteur a changé. Vous, moi, nous feuilletons un journal, mais une page web, nous la « scannons », et très rapidement. Quelques secondes, et hop! Si rien n'a attiré notre attention, nous sommes déjà ailleurs.
Aussi, devant ces 11 étudiants, je me suis retrouvé face à un groupe de jeunes adultes à la croisée des chemins. Est-ce que j'allais leur balancer tout ça en quelques minutes? Non. Trop indigeste surtout si près de l'heure du lunch.
Je suis donc allé à l'essentiel. En communication, avant le talent et l'expérience, le plus important, c'est la passion. Être journaliste est un sport parfois dangereux. Mais lorsqu'il est pratiqué avec passion, c'est le plus beau métier du monde. Si la passion est au rendez-vous, que l'on y met l'effort… sky is the limit!
Une chose m'a frappé. Si le journalisme est en mode 2.0, j'ai été surpris de ne pas voir de iPad, iPod et de cellulaires intelligents dans la classe. Où sont-ils ces étudiants 2.0 social-addict à se shooter leur dose de Facebook et autre Twitter dans les veines? Si les étudiants en Graphisme ont droit à de jolis iMac, les étudiants en littérature devraient avoir accès, surtout dans un cours de journalisme, à quelques MacBook.
J'ose espérer qu'ils auront droit à un cours sur l'utilisation de ces outils. Si notre métier change, si notre cerveau se formate 2.0, les outils et surtout leur enseignement doit suivre. Mais j'ai confiance en eux. Déjà, d'avoir un enseignant comme Benoît Dumais, un passionné. C'est rare… et c'est précieux.
Commentaires
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5 commentaires
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Belle surprise ce matin lorsque je fais ma tournée des médias électroniques de constater que tu as écrit un texte sur ta présence dans notre classe. Merci encore de t'être montré disponible, les étudiants et moi avons beaucoup apprécié.
Pour répondre à une de tes interrogations, je crois que moi aussi le ipad ou tout autre tablette sera dans nos classes bientôt. Concernant le web 2.0, dans ce cours du programme culture et communication, j'initie les élèves à la blogosphère par l'entremise de la plateforme Wordpress. En cours de session, ils devront entretenir eux aussi un blogue.
Cordialement,
Benoît Dumais
Bravo aussi pour l'initiation à la blogosphère, une bonne idée. ;-)