Séries accidents
28 mars 2012 |
08h42
Temps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin
Pierre Foglia, mythique chroniqueur à La Presse a écrit deux chroniques, une variation sur un même thème : Série accidents. Deux textes témoignages qu'il vous faut absolument lire. Une série douloureuse, pénible et tragiquement humaine.
--> Série accidents: les bons vivants
--> Série accidents: l'annonce faite aux parents
Un merci tout spécial à Karine Plourde qui a mis en lumière ces deux chroniques sur la timeline de son compte Twitter (@K_Plourde).
Et si je peux me permettre un petit conseil, dans l'éventualité où vous seriez l'heureux parent d'un adolescent, jeune con ou non, vissez-le sur une chaise et faites lui lire ces deux textes. Chaque mot, chaque virgule… chaque silence.
***
Le chroniqueur automobile et ex-pilote de course, Jacques Duval, dont le nom est mentionné à la toute fin de la première chronique a réagi sur son blogue dans un billet intitulé À 180 km/h….vers le CIMETIÈRE!
***
Déontologie
Mercredi, j'assisterai à un séminaire sur la déontologie qui a lieu en après-midi à Lévis. La quoi? me demandez-vous? La déontologie. Une avocasserie ésotérique qui a su établir un pont entre l'éthique et la philosophie. L'un des buts originels était de respecter la vérité tout en défendant la liberté d'expression.
Un but rapidement perverti par certains directeurs d'information qu'ils ont ramené à sa plus simple expression : écrire en s'évitant une poursuite. Mais aussi par certains journalistes qui en respectant un minimum le code de déontologie se croient au dessus de l'éthique. Le bitchage, les suicides suivit d'un meurtre présentés comme un freak show au bulletin du soir, le manque de rigueur, certains en font même l'illustration de leur carrière.
Je crois plutôt qu'un code déontologique est un cadre où le journaliste, du moment qu'il comprend les devoirs qui s'imposent à sa fonction, et en pratiquant son métier avec fierté, respect, honnêteté et intégrité n'aura rien à craindre, ni du lectorat, ni de l'influence du directeur de publication ou d'un annonceur.
Je sais, je rêve en couleurs. Et comme je me plais à le dire, les rêves, c'est comme le vinaigre, ça conserve les cornichons. Je vous quitte, j'ai une marinade à prendre.
--> Série accidents: les bons vivants
--> Série accidents: l'annonce faite aux parents
Un merci tout spécial à Karine Plourde qui a mis en lumière ces deux chroniques sur la timeline de son compte Twitter (@K_Plourde).
Et si je peux me permettre un petit conseil, dans l'éventualité où vous seriez l'heureux parent d'un adolescent, jeune con ou non, vissez-le sur une chaise et faites lui lire ces deux textes. Chaque mot, chaque virgule… chaque silence.
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Le chroniqueur automobile et ex-pilote de course, Jacques Duval, dont le nom est mentionné à la toute fin de la première chronique a réagi sur son blogue dans un billet intitulé À 180 km/h….vers le CIMETIÈRE!
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Déontologie
Mercredi, j'assisterai à un séminaire sur la déontologie qui a lieu en après-midi à Lévis. La quoi? me demandez-vous? La déontologie. Une avocasserie ésotérique qui a su établir un pont entre l'éthique et la philosophie. L'un des buts originels était de respecter la vérité tout en défendant la liberté d'expression.
Un but rapidement perverti par certains directeurs d'information qu'ils ont ramené à sa plus simple expression : écrire en s'évitant une poursuite. Mais aussi par certains journalistes qui en respectant un minimum le code de déontologie se croient au dessus de l'éthique. Le bitchage, les suicides suivit d'un meurtre présentés comme un freak show au bulletin du soir, le manque de rigueur, certains en font même l'illustration de leur carrière.
Je crois plutôt qu'un code déontologique est un cadre où le journaliste, du moment qu'il comprend les devoirs qui s'imposent à sa fonction, et en pratiquant son métier avec fierté, respect, honnêteté et intégrité n'aura rien à craindre, ni du lectorat, ni de l'influence du directeur de publication ou d'un annonceur.
Je sais, je rêve en couleurs. Et comme je me plais à le dire, les rêves, c'est comme le vinaigre, ça conserve les cornichons. Je vous quitte, j'ai une marinade à prendre.
Commentaires
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2 commentaires
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À quand ton tour? Tu nous garde parfois sur le bout de nos chaises quand tu oses te laisser aller l'instant de quelques phrases...et pouf, c'est déjà terminé!
Il y a deux nouvelles chroniques dans cette série. À lire aussi.
-> Série accidents: Shaun avait bu
-> Série accidents: Quelle plaie, les mamans trop prudentes!