Maudit Foglia !
19 mai 2012 |
13h18
Temps de lecture 2 minutes
Par
François Drouin
Pierre Foglia est mon héros. Pourquoi ? Parce qu'entre autres choses, il est aussi celui de ma mère. Mon père c’est les Classels. Aucune hésitation. Pourquoi faire de mon héros, celui de ma mère ? Parce qu’il l'a fait rire, choquer, pleurer, parce qu’il a su lui parler. Ce que peu d’hommes peuvent se vanter. Elle ne l’a jamais vu, en personne je veux dire, mais elle lui parle. Maudit Foglia !
Le billet d’humeur, la chronique, pour nous, c’est Foglia. On se tape une chronique de Pierre Foglia comme d’autres regardent un match du CH. J’ai découvert le chroniqueur vers l’âge de 14 ans, en plein mal de vivre. J’ai plongé dans ses chroniques comme l'alcoolique dans un tonneau de rhum.
Rassurez-vous, j’en suis sorti. Mais j’en suinte encore. Normal donc si je vous saoule.
Ma dernière lecture, « Je vous aime. »
À lire, absolument. Sinon, pour les amateurs de cholestérol intellectuel, il y a Martineau et Duhaime. Envoye l’gros, tu vas aimer ça. De l’opinion bien niaiseuse graisseuse, du fast-food en mots, que d’aucuns écriront en maux. Un chausson avec ça ?
Au Québec, ils sont nombreux à prétendre qu’il y a trop d’humoristes. Peut-être. Personnellement, je trouve qu’il y a trop d’opinions. Elle s’édulcore et elle se répand partout, sans saveur, sans originalité. C’est comme une goutte de vin maison sur la nappe de grand-maman. Une matante ajoute un peu d’eau pour nettoyer et… trois minutes plus tard, c’est le tiers de la nappe qui est envahie. Une minuscule goutte devient une mer morte et délavée…
Amen.
Moi aussi je vous aime M. Foglia. Tout comme votre plume, cette imprécision chirurgicale, cette hésitation qui va droit au but. Si seulement je savais écrire…
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/201205/18/01-4526529-je-vous-aime.php
Le billet d’humeur, la chronique, pour nous, c’est Foglia. On se tape une chronique de Pierre Foglia comme d’autres regardent un match du CH. J’ai découvert le chroniqueur vers l’âge de 14 ans, en plein mal de vivre. J’ai plongé dans ses chroniques comme l'alcoolique dans un tonneau de rhum.
Rassurez-vous, j’en suis sorti. Mais j’en suinte encore. Normal donc si je vous saoule.
Ma dernière lecture, « Je vous aime. »
À lire, absolument. Sinon, pour les amateurs de cholestérol intellectuel, il y a Martineau et Duhaime. Envoye l’gros, tu vas aimer ça. De l’opinion bien niaiseuse graisseuse, du fast-food en mots, que d’aucuns écriront en maux. Un chausson avec ça ?
Au Québec, ils sont nombreux à prétendre qu’il y a trop d’humoristes. Peut-être. Personnellement, je trouve qu’il y a trop d’opinions. Elle s’édulcore et elle se répand partout, sans saveur, sans originalité. C’est comme une goutte de vin maison sur la nappe de grand-maman. Une matante ajoute un peu d’eau pour nettoyer et… trois minutes plus tard, c’est le tiers de la nappe qui est envahie. Une minuscule goutte devient une mer morte et délavée…
J'suis tanné. Pas des étudiants. Des gens. Des journaux. De la télé. De la radio. Des éditos. Des opinions. Chut, je suis pu capable, les opinions. Même que ça m'empêche d'en avoir une. J'ai juste une opinion sur les opinions. Fuck les opinions. - Foglia
Amen.
Moi aussi je vous aime M. Foglia. Tout comme votre plume, cette imprécision chirurgicale, cette hésitation qui va droit au but. Si seulement je savais écrire…
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/201205/18/01-4526529-je-vous-aime.php
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