Le fleuve
21 janvier 2013 |
18h35
Temps de lecture 1 minute
Par
François Drouin
Je l'aime mon fleuve! Si j'habite Rivière-du-Loup aujourd'hui, c'est à cause de lui. Dès ma première visite en 1991, j'en ai été sous le charme. Mes trois années d'études au Cégep de Rivière-du-Loup se sont écoulées à son rythme. Il s'est gravé en moi.
Quand je suis débarqué à l'Université du Québec à Trois-Rivières, j'en portais encore les effluves salés. Bon Dieu ce que je me suis ennuyé durant ces trois-années. À mon retour, sans le sou et sans emploi, la première chose que j'ai faite, c'est aller à sa rencontre.
Depuis ce temps, j'ai trouvé du travail, j'ai fondé une famille, acheté une maison. Mais sans le fleuve, je ne serais pas là. Et il me le rend bien.
C'est ce fleuve, majestueux et fragile, qui me retient. C'est mon ancre. On parle d'une terre d'attache, moi je vous dis un fleuve d'attache. Celui de Kamouraska au Bic.
Quelques photos supplémentaires prises ce weekend (comme les deux affichées ici) ICI : http://www.zoomcommunication.net/nikon-1-et-des-photos/
Quand je suis débarqué à l'Université du Québec à Trois-Rivières, j'en portais encore les effluves salés. Bon Dieu ce que je me suis ennuyé durant ces trois-années. À mon retour, sans le sou et sans emploi, la première chose que j'ai faite, c'est aller à sa rencontre.
Depuis ce temps, j'ai trouvé du travail, j'ai fondé une famille, acheté une maison. Mais sans le fleuve, je ne serais pas là. Et il me le rend bien.
C'est ce fleuve, majestueux et fragile, qui me retient. C'est mon ancre. On parle d'une terre d'attache, moi je vous dis un fleuve d'attache. Celui de Kamouraska au Bic.
Quelques photos supplémentaires prises ce weekend (comme les deux affichées ici) ICI : http://www.zoomcommunication.net/nikon-1-et-des-photos/
Commentaires
6
6 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
@ La plus pro policier du Témis Merci! J'ai passé mes étés, 3 1/2 mois par année sur les rives du lac (réservoir) Taureau à Saint-Michel-des-Saints. C'est ici que j'ai retrouvé ce sentiment que vous décrivez si bien. Et quand le lac me manque trop, je déboule (et le mot est juste) jusqu'au lac Témiscouata ou Pohénégamook. J'ai besoin de l'eau, c'est intrinsèque.
@Monique : je partage (c'est pas nouveau!) ton point de vue. Oui, le fleuve est notre plus grande force, un atout inestimable. Et s'il m'arrive (oh, rarement) de l'oublier, quand ma famille ou mes amis de l'extérieur me rendent visite, leur réaction devant la beauté et la majuestuosité de ce fleuve me le rappelle assez vite.