Et le gagnant est...
6 février 2013 |
15h58
Temps de lecture 2 minutesPar
François Drouin
Le film Camion de Rafaël Ouellet, réalisateur originaire de Dégelis, est en lice dans sept catégories à la 15e Soirée des Jutra. Son film a été encensé par la critique. J'en parle justement dans mon texte publié ce matin.
Le talent de Rafaël , que ce soit à titre de scénariste, monteur ou réalisateur, ne fait aucun doute. Camion est pour moi, du même ordre, de la même force que le génialissime Un Zoo la Nuit de Jean-Claude Lauzon et de Gaz Bar Blues de Louis Bélanger. Deux films où les relations père-fils sont à l'honneur, mais aussi deux films où la réalisation photographique est soignée et forte.
Pourtant, seulement six copies du film ont tourné dans les cinémas du Québec, c'est bien peu comparé aux 75 copies d'Omerta. Rafaël a donc vivement réagi au dossier sur le cinéma québécois, et sa rentabilité, présenté hier dans le Journal de Montréal.
« C'est présenté avec une certaine malhonnêteté que le cinéma québécois n'est pas rentable. Si on prend l'exemple de Camion, c'est un film qui a fait beaucoup d'argent comparé à son budget (près de 1,3 M $). C'est un film qui fait rayonner notre culture et qui, en plus du box-office fait vendre et fait travailler des gens. Les gens vont au restaurant avant d'aller au cinéma, les exemples de retombées sont nombreux », commente avec amertume le réalisateur.
Au-delà même de l'apport culturel du cinéma québécois, le jeune réalisateur reproche l'angle abordé, via les résultats économiques. « En plus, les subventions, il y en a de moins en moins, la réalité d'aujourd'hui c'est qu'on parle d'investissement. »
Notons au passage que les Jutra sont présentés sur les ondes de la SRC (et non de TVA), le 17 mars prochain, à 19 h 30.
Et le gagnant est… Rafaël Ouellet qui fort de ce succès critique verra certainement les portes du financement s'ouvrir plus facilement. Le mot de Cambrone pour les Jutra.
Le talent de Rafaël , que ce soit à titre de scénariste, monteur ou réalisateur, ne fait aucun doute. Camion est pour moi, du même ordre, de la même force que le génialissime Un Zoo la Nuit de Jean-Claude Lauzon et de Gaz Bar Blues de Louis Bélanger. Deux films où les relations père-fils sont à l'honneur, mais aussi deux films où la réalisation photographique est soignée et forte.
Pourtant, seulement six copies du film ont tourné dans les cinémas du Québec, c'est bien peu comparé aux 75 copies d'Omerta. Rafaël a donc vivement réagi au dossier sur le cinéma québécois, et sa rentabilité, présenté hier dans le Journal de Montréal.
« C'est présenté avec une certaine malhonnêteté que le cinéma québécois n'est pas rentable. Si on prend l'exemple de Camion, c'est un film qui a fait beaucoup d'argent comparé à son budget (près de 1,3 M $). C'est un film qui fait rayonner notre culture et qui, en plus du box-office fait vendre et fait travailler des gens. Les gens vont au restaurant avant d'aller au cinéma, les exemples de retombées sont nombreux », commente avec amertume le réalisateur.
Au-delà même de l'apport culturel du cinéma québécois, le jeune réalisateur reproche l'angle abordé, via les résultats économiques. « En plus, les subventions, il y en a de moins en moins, la réalité d'aujourd'hui c'est qu'on parle d'investissement. »
Notons au passage que les Jutra sont présentés sur les ondes de la SRC (et non de TVA), le 17 mars prochain, à 19 h 30.
Et le gagnant est… Rafaël Ouellet qui fort de ce succès critique verra certainement les portes du financement s'ouvrir plus facilement. Le mot de Cambrone pour les Jutra.
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