L’envers du monde

C’est le printemps…  officiellement depuis quelques heures.  Même si l’hiver ne semble pas vouloir lâcher prise, même si l’été semble encore bien trop timide pour enlever son masque de nuages.

Les demi-saisons, les arrière-saisons, ces quelques semaines incertaines qui nous tiennent entre l’espoir et l’impatience, n’est-ce pas justement les périodes de l’année les plus intéressantes?  Ce sont des temps de réflexion, pour les humains comme pour la nature.

Regardez cette photo : est-ce le monde ou l’envers du monde?



Puis regardez cette autre photo.  Les deux petits personnages, à droite, à quoi pensent-ils?  À l’automne qui finit ou bien au printemps qui commence?  La différence n’est pas si grande entre novembre et mars :  les premières neiges ou les dernières, le froid qui s’installe ou qui achève, les jours qui deviennent plus courts ou plus longs, mais dont la longueur est à peu près égale en automne ou au printemps.

Ainsi l’adolescence ressemble-t-elle bien plus qu’on pense à l’âge de la retraite.  Les deux époques sont des arrière-saisons, entre l’enfance et l’âge mûr, entre la maturité et la vieillesse.  La vie n’est souvent qu’un reflet, comme ces objets renversés dans l’eau.

Matière à réflexion…